l’Afrique des temps
les fouets, les chaines, n’y sont plus et les négriers n’ont plus de passagers, les fouets rangés, nous sommes libres de nos mouvements. Le sinistre miroir de nos malheurs est encore présent. Africains,nous par dessus tout, sommes nous tributaires aux déboires? le mal s’est modernisé et nous travaillons encore sans dire mot, comme les balles qui sifflaient aux oreilles de nos grands parents sans lassitude. Nos morts lointains, dans les fosses, sont des soldats inconnus. Les rescapés, n’avaient qu’ en souvenirs, des trajets sans fins. En récompense, quelques morceaux de ferrailles et des bouts…
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