AES-GHANA : QUAND LE VENT DE LA LIBERTÉ COMMENCE À SOUFFLER SUR L’AFRIQUE… (un commentaire de P. Pierre Claver Ouédraogo)
Un peu d’histoire : il y a quelques mois, l’ancien président ghanéen John Drahamani Mahama, a été brillamment réélu au suffrage universel. Pour un mandat de cinq ans. Membre du parti de l’ancien président Jerry John Rawlings, le futur locataire du palais présidentiel d’Accra pourrait et devra travailler à renforcer les liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre son pays et les pays voisins, ceux de l’AES notamment. Déjà, le général Assimi Goïta, président en exercice de la Confédération de ladite AES, aurait été chaleureusement invité par son homologue ghanéen en terre africaine du Ghana. Pour une visite d’amitié et de travail. En attendant d’en savoir plus sur la suite qui sera donnée à une telle rencontre de haute porte historique, le départ du pouvoir du plus grand francophile des chefs d’État africains, Nana Akoffu-Addo, est censé marquer un important virage dans les relations en Afrique de l’ouest. Vivement qu’il en soit ainsi car pour sortir des sentiers battus, l’Afrique a plus que jamais besoin de prêcher l’union et la solidarité de tous ses fils.
L’ESPOIR EST PERMIS !
Si pendant longtemps, les Occidentaux parviennent volontiers, à nous dicter leurs volontés à volonté, c’est dû au fait qu’ils sont solidaires dans l’action. Or donc, forte de 54 pays indépendants, l’Union africaine reste interpellée. Plus que jamais, elle devra épauler conséquemment nos innombrables organisations sous-régionales aux fins de réaliser enfin l’unité du continent le plus riche de la planète terre, malheureusement à la traîne en matière de développement durable dans un monde multipolaire.
Cette Afrique, qualifiée à juste titre de Berceau de l’humanité, peut réussir sur tous les plans et dans tous les domaines de l’activité humaine ! En se libérant progressivement des multiples tutelles compromettantes qui l’empêchent, depuis mai 1963, de s’imposer comme les autres organisations régionales ! Fort heureusement, nul doute que l’AES et John Drahamani Mahama vont beaucoup y contribuer ! Mieux, qu’à l’instar de Faustin-Archange Touadera de la RCA, ces dignes fils du continent seront bientôt rejoints par des dirigeants patriotes, révolutionnaires, ambitieux, courageux et souverainistes ! Des dirigeants anti-corruption, anti-endettements excessifs, anti-impérialistes et anticolonialistes !