La démocratie en AfriqueA LA UNE AFRIQUE 

70 ans après, quel bilan pour les partis politiques ?

70 ans après, quel bilan pour les partis politiques en Côte d’Ivoire et partant dans tous les autres pays africains ? Qu’est-ce que les partis politiques ont apporté de bon aux africains ? C’est une grande thèse qui peut faire réfléchir et ses résolutions peuvent nourrir tout un continent.

Cela fait quasiment plus de 70 ans que l’Europe a imposé son style de démocratie qui, en l’appliquant, crée plus de désastres que de biens. L’Afrique a ses valeurs qui conditionnent sa vie. Le respect des aînés, l’organisation sociétale, où les rois et chefs ont encore leur importance même s’ils ne sont jamais associés à la recherche de solutions palliatives pour cette démocratie et bien d’autres.  

Ils ont imposé leur mode de démocratie qui consiste à élire à chaque cycle, des représentants pour gérer l’équilibre social, mais il se trouve qu’à chaque période des élections, il y a toujours de graves entraves qui conduisent à des morts d’hommes. On n’en tire pas les leçons.

A 70 ans, il y a une injustice dans le partage des richesses car ces richesses ont des gardiens pour les européens qui en profitent pour assujettir les africains et pour les présidents africains incapables de roublardise, leurs peuples restent dans la misère la plus chronique.

Ils ont laissé leur armée dans certains pays phares pour tout contrôler et gars à celui qui fera entorse à ces pratiques, si ce n’est pas la mort de ses éclaireurs, ce sont des rébellions pour déstabiliser leur système. Comment pour aider des peuples à copier des systèmes qui ne sont pas dans leur ADN, on leur impose la force ?

A 70 ans, beaucoup de pays africains sont toujours au stade zéro. 

Le bilan de cette démocratie est nul et contre-productif à revoir. Mais qui, pour lever le doigt pour dire qu’il est meurtrier ?

Comment comprendre que pour des élections, il faut dénombrer des morts. Pendant ce temps chez eux, ce sont des choses qui passent comme des courriers à la poste, mais comme l’Afrique a ses propres valeurs qui sont piétinées que ce système importé qui ne veut pas respecter, sa mutation ne passera pas. En Afrique, on naît chef. En Afrique, chacun connaît sa place.

A 70 ans, le bilan démocratique en Afrique est nul, catastrophique et surtout effrayant et meurtrier, mais comme tous les yeux sont dirigés dans le même guidon, personne pour décrire ses dangers et ses tares, pour son changement. Le plus effarant, c’est le mutisme des présidents africains qui, de peur de tout perdre, continuent de jouer pour leurs maîtres plutôt que de veiller à la bonne santé de leurs populations.

A 70 ans, l’Afrique continue de traîner dans la boue démocratique au mépris de ses propres valeurs et on ne sait pas quand est-ce que cela pourra s’arrêter et à chaque élection, il y aura toujours des morts, destruction des biens publics etc.

En Afrique, on ne sait pas dire non à l’impérialisme occidental.

La démocratie à l’occidentale, ne peut pas fonctionner tant que les africains ne reviennent pas sur leurs propres valeurs, mais il se trouve qu’ils ont tout perdu, ils n’ont plus de langue, de culture, de monnaie, de diplomatie et demeurent sous le joug d’un esclavage nouveau que la jeunesse consciente n’en veut pas.

Le prix à payer sera très lourd au regard de la détermination de sa jeunesse qui cherche de nouveaux alliés pour combattre ou mettre fin à ces pratiques rétrogrades.

                                                   Koné Bintou

                                               Afrique de l’ouest

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