La coopération France-Afrique, une plaieINVESTIGATION 

France-Afrique: Ce ne sont pas le nombre de sommets qui régleront les problèmes.

Union africaine, CEDEAO, arrêtez ces sommets contre le développement et les intérêts des africains et cherchez à vous adapter aux changements des temps modernes, sinon à cette allure, ce sont les coups de force qui s’exprimeront.

A quoi servent réellement tous les sommets africains

Les présidents de la zone CEDEAO se sont retrouvé à Accra au Ghana à la suite du coup d’état qui s’est passé au Burkina et celui raté de la Guinée-Bissau, ils n’ont plus de voix pour prendre des sanctions de fermeture des frontières. Ils ont atteint leur limite.

Le chemin est encombrant. Soit on s’arrête pour faire le bilan ou on rebrousse chemin. Au lieu de se rendre ridicule aux yeux de leur peuple, il faut que les présidents aient le courage de provoquer un vrai sommet de remise à niveau ou d’abandon total de ces organisations qui ne répondent plus aux besoins des africains qui se rendent compte de la imite de leurs dirigeants.

Pour ce que les africains qualifient de pédantisme de la part d’un ministre des affaires étrangères de la France, la nouvelle classe des africains nés après les indépendances, ne veut plus du diktat, ni de leçon à recevoir pour trouver de nouvelles voies pour leur propre bonheur. Si ces présidents africains ne semblent pas comprendre la moralité de ce qui arrive à certains des leurs, une chose est certaine, c’est que personne ne peut se prévaloir être à l’abri d’une colère populaire.

Il faut tout revoir de fond en comble ces organisations sclérosées qui ne sont que les ennemis de l’Afrique. Si les présidents africains sont incapables de se créer leurs propres organisations, financées par eux et attendant toujours de l’aumône pour s’affranchir, la nouvelle classe d’africains, instruite, diplômée, expérimentée et courageuse, les conspuera toujours. Pour éviter la honte, la fuite ou sortir par la petite porte, il est grand temps d’enterrer ces vieilles organisations qui ont longtemps servi la France et non les africains.

Ainsi dit, ce n’est pas le nombre de sommets qui règlera les problèmes, mais la volonté de les aborder avec courage. Les accords de coopération entre la France et ses colonies sont à revoir, car ils sont trop à la faveur de la France et c’est ce courage qui manque à certains présidents africains qui courent se mettre sous l’ombre des sommets inutiles.
                                       

KOUDOU Anselm

              Correspondant permanent à Abidjan

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