Afrique: C’est la honte d’aller pleurer pour sa propre consommation alimentaire.
On évoque le problème de la malnutrition aujourd’hui dans les états africains ? C’est tout de même humiliant en ce 21è siècle de parler de la malnutrition en Afrique, avec toutes ces potentialités naturelles que possède ce continent. Le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné fait de ce constat son cheval de bataille, parce que justement, aucun homme politique ne prend en compte, les suggestions des journalistes et des experts en la matière.
La Côte d’Ivoire seule importe pour le riz seulement, plus de 450 milliards de francs CFA, quand on parle de dédier l’année 2023 aux jeunes. Si dans ces milliards, l’état ivoirien faisait venir des experts en riziculture en Côte d’Ivoire pour former certains à la culture de ce riz, non seulement, les ivoiriens mangeraient saints et ils se porteraient mieux.
Pourquoi faut-il encourager les parents paysans à cultiver les produits de rente qui les envoient tout droit dans le mur? Pourquoi les forcer à cultiver les produits de rente, comme le café, le cacao, l’hévéa, le palmier à huile, etc.? Comment ceux qui produisent leurs récoltes ne savent pas comment et où se prennent les décisions pour les prix et c’est toujours les européens qui fixent les prix en fonction de leurs humeurs?
La dépendance, cette main tendue vers l’extérieur des africains noirs, les rabaisse et personne ne les prend au sérieux. Il faut encourager la culture d’autosuffisance alimentaire si et seulement si, on veut réellement l’indépendance de ces noirs. C’est ce qu’on consomme qui tue ou qui garantit la vie, mais les ivoiriens ne savent pas ce qu’ils mangent parce que tout leur vient de l’extérieur, sans contrôler la qualité et les morts se comptent par milliers, à se rapprocher les jeudis, vendredis des morgues pour s’en convaincre.
Pour sa propre santé en passant par l’autosuffisance alimentaire, peut-il encore demander la permission aux européens ?
La Côte d’Ivoire seule peut nourrir toute les sous-région, si la politique de la consommation des produits était bien encouragée et appliquée. Un planteur ne doit pas être perçu comme un raté de la société, mais au même titre qu’un haut fonctionnaire. Pourquoi les agriculteurs européens ont pion sur rue et ceux des africains sont des mal-logés ?
C’est une grande honte pour nos hommes politiques d’aller pleurnicher devant les nations, pour demander encore aux européens de venir nous donner à manger, mais où se trouve la dignité ? Ce sont encore les blancs qui doivent venir les aider à cultiver ce qu’ils doivent manger ? Si l’Asie est devenue grande productrice du riz dans le monde, c’est parce que justement c’est leur aliment de base et ils en ont diversifiés et aujourd’hui, elle impose respect en la matière.
En Côte d’Ivoire, chaque saison produit des aliments. Aucune réflexion pour la conservation de ces produits périssables, au point où vous arrivez dans les marchés, ces aliments se retrouvent dans des poubelles ou jonchent les rues.
Les ivoiriens experts comme on ne les exploite pas, certains, après l’obtention de leurs diplômes supérieurs, se dirigent tous dans la politique et l’essence de leur vocation se trouve calciner dans les tiroirs.
Que font les résultats des recherches en matière d’agronomie pour que la Côte d’Ivoire soit le porte-parole pour aller pleurer devant le monde entier pour demander la permission aux européens pour que les noirs puissent manger à leur faim ?
La pluviométrie en Côte d’Ivoire peut faire de ce pays, non seulement le premier producteur mondial de cacao, mais dans les autres aliments de consommation et pouvoir servir les autres voisins.
Il ne faut pas montrer au monde entier que les africains noirs sont des éternels mendiants et qu’à la place de leur cerveau, il n’y a que de la place pour consommer extérieur et non incapables de produire ce qu’ils doivent consommer qui se trouvent dans leur sous-sol.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
