Afrique: Dix mille coups d’état ne feront rien si les vrais problèmes ne sont pas abordés.
Les nouveaux alliés que cherche l’Afrique, est-ce pour sa liberté ou se donner une nouvelle forme de colonisation ? On sent que dans certains pays africains surtout francophones, les choses bougent, surtout sa jeunesse et certains tendent la main vers la Russie, la Chine et certains émergents. Est-ce pour une aide, une vraie révolution et si ceux-là, ont compris ces africains et venaient prendre leurs parts de gâteaux ?
Les coups de force n’avancent en rien l’Afrique
Le Mali veut se mettre sous la protection russe. Les militaires qui grouillent en ce moment de ce pays, sont formés pour la plupart en Russie. La Centrafrique se trouve sous le couvert de la sécurité russe. La Guinée Conakry est dans le silence de la puissance russe et aujourd’hui, la Russie fait rêver. Quant à la Chine, elle est présente depuis des décennies en Afrique, mais silencieuse, se disant qu’elle y est et doit se taire en exploitant au maximum les matières premières, sans interposer dans la politique.
Quand bien même que cette Chine construit des centres culturels, des grands stades de sports, des ponts, elle ne s’ingère pas dans les difficultés sociopolitiques que certains pays africains rencontrent.
Tout ce combat politique qui ne dit pas son nom que mènent certains pays africains francophones, si c’est pour déboucher encore sur de nouveaux colonisateurs. A quoi cela va servir si c’est pour retomber sur les mêmes pas ?
La Russie n’est pas loin du Mali, comme elle l’est officiellement en Centrafrique. Qui ne sait pas que, où se trouvent les russes, les français se mettent loin ou bien se retirent ? C’est su de tout le monde entier. Mais est-ce que la Russie peut remettre la diplomatie, la monnaie, la culture, là où se trouvent les vrais maux des africains ?
Il appartient aux chefs d’état africains de se réapproprier de leur politique sans se faire taper sur les doigts comme ce qui se passe depuis des siècles par la tutelle française. Aucune organisation parlant de l’Afrique n’est indépendante. Toutes ces organisations sont fiancées par la France et l’union européenne, comment ces états fragiles peuvent-ils se sentir libres ?
Comme quelqu’un qui croit qu’en enlevant la charge sur sa tête et la posant sur son épaule, il fait un miracle. Il faut que les chefs d’état africains soient courageux et surtout solidaires car sans cette solidarité, rien ne peut leur réussir. Sinon, enlever le chapeau d’abeilles et le remplacer par le chapeau de fourmis mortelles, ils n’auront rien fait.
Ce dont les africains ont besoin, c’est du transfert de la technologie pour fabriquer et transformer les diverses et immenses matières premières, les centres de santé performants et équipés en matériels et en médicaments.
Le problème des africains, c’est aussi ce manque de courage de contraindre la France à revoir sa coopération avec eux. Dix milles coups d’état, n’aboutiront jamais. Certains états comme le Bénin, le Madagascar, la Centrafrique, la Mauritanie, etc. l’ont compris, mais s‘ils tournent en rond en regardant leur jeunesse se livrer à la mort sur les eaux de la méditerranée, l’épineux problème, c’est la coopération avec la France qui fait d’eux, son comptoir de commerce.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com