Tunisie: L’élection de Kaïs Saïed, donne un bel exemple de démocratie.

l’élection de M. Kaïs Kaïed, en Tunisie,

 Afrique francophone, voilà un bel exemple de démocratie qui s’est passé en Tunisie, Le dimanche 13 octobre 2019, où les tunisiens venaient d’élire leur président de la république dans la paix, au deuxième tour des présidentielles et le soir, sans attendre les résultats, les rumeurs faisaient état de la victoire de M. Kaïs Saïed, à l’avance, avant que la commission qui régit cette élection, ne les valide. Le perdant a salué le vainqueur, aucun coup de feu, aucun vandalisme, plutôt, c’est la joie qui s’exprime sur toute l’étendue du territoire tunisien.

    Si l’élection de Kaïs Kaïed, pouvait donner à réfléchir aux autres

Et si l’Afrique noire s’en servait pour nous éviter, non seulement la honte, les tueries et autres actes de vandalisme. Pourquoi, dans l’espace africain francophone, une élection doit-être source d’inquiétude, de peur, alors en d’autres lieux, ce n’est que des formalités ? Les tunisiens viennent de donner la vraie leçon de démocratie et les dirigeants africains francophones, font semblant de ne rien voir et de rien entendre. En Tunisie, c’est qui est extraordinaire, c’est que parmi les candidats, il y en avait qui était en prison et qui passait au deuxième tour. Il s’agit de M. Nabil Karoui. A l’approche, il a été libéré, tout s’est bien passé et ce dernier a reconnu sa défaite et la Tunisie va recouvrer sa liberté, bannir le désordre et se mettre au travail pour rattraper le retard causé par le printemps arabe qui était passé par là. En Côte d‘Ivoire, on a seulement à 13 mois, aucune candidature n’est encore annoncée que c’est la panique totale.

Le pouvoir qui n’est plus sûr de son bilan, crée la peur par ses actes de violence, d’arrestation, intimidation, oppression et les ivoiriens, se promènent la peur au ventre. Les discours et déclarations ne sont pas rassurants et la dangerosité de leur contenu, donne de l’insomnie au peuple tout entier.

        En Tunisie, il n’y a pas eu de morts

A quand la fin de toutes cruautés, méchanceté ? Les consulats européen et américains, sont bondés de demandes de visa pour les plus nantis qui les sollicitent pour aller mettre leurs familles à l’abri, laissant les moins nantis, faire face aux atrocités pour devenir, les chairs à canon. On ne lit aucun sentiment de pitié, d’amour, de partage et de compréhension dans le cœur de ces leaders ivoiriens, qui ne voient que midi à leur seule porte et le pays tout entier vacille. En 2018, pour des simples élections locales, il y a eu mort d’homme et les présidentielles, les plus capitales, s’annoncent plus dramatiques et c’est la fureur de vaincre.

             A quand, un tel exemple va s’opérer en Côte d’Ivoire?

En Côte d’Ivoire, on ne vote parce que le programme de société de tel candidat est prometteur, mais, parce qu’il vient d’un tel parti, pauvre en rêve et champion dans la violence. Les ivoiriens, sa taisent et subissent. La moralité de la fin des élections présidentielles en Tunisie, est à voir de près et la France a un grand rôle à jouer, puisque, c’est elle, qui vote dans ces pays africains-là. C’est elle valide ou qui choisit, donnant l’illusion aux africains issus de cette zone, que c’est leur choix qui est retenu.

Pour une fois, il faut se servir de l’exemple des autres pour épargner le pire aux pauvres populations qui, souvent, ne savent pas pourquoi, c’est elles, les plus sacrifiées. Bravo donc aux tunisiens qui viennent de donner cette leçon de morale au monde entier et bonne chance au nouvel élu.                                                        Joël ETTIEN     Directeur de publication : businessactuality.com

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