affi n'guessan, devant un microA LA UNE AFRIQUE 

Afrique: l’opposition ivoirienne demande à Emmanuel Macron sa position sur la candidature Ouattara

Alors que le président Alassane Ouattara est en France et doit rencontrer Emmanuel Macron en fin de semaine, l’opposition ivoirienne interpelle le président français. Ils souhaitent qu’il se prononce sur la candidature du chef de l’État ivoirien sortant.

L’opposition ivoirienne se tourne vers le mot du président Emmanuel Macron

Emmanuel Macron avait officiellement salué le 5 mars l’annonce d’Alassane Ouattara de ne pas briguer un nouveau mandat, le qualifiant d’« homme de parole et d’homme d’État ». Or depuis le revirement du président ivoirien le 6 août, Paris garde le silence. L’opposition ivoirienne l’exhorte donc à se positionner de nouveau.

Dernière lettre ouverte en date, celle de Pascal Affi N’Guessan. Le candidat FPI y écrit au président français que l’annonce de la nouvelle candidature d’Alassane Ouattara qu’il qualifie de « coup d’État institutionnel » est « source de conflits ». « Alassane Ouattara vient vous demander sinon votre soutien à sa forfaiture, du moins votre bienveillante neutralité », croit savoir Pascal Affi N’Guessan. « Votre silence est (…) diversement interprété dans mon pays. Il est analysé car il autorise toutes les supputations (…) Votre parole a contrario est très attendue », ajoute l’ancien Premier ivoirien.

Quelques jours plus tôt, c’est Guillaume Soro qui publiait sa lettre ouverte. S’adressant à Emmanuel Macron, l’ancien président de l’Assemblée nationale et lui aussi candidat écrivait ceci : « Puisque, en vous exprimant une première fois vous êtes désormais partie-prenante dans le débat politique ivoirien, votre silence face à la forfaiture qui se dessine serait incompréhensible. Pire aux yeux de beaucoup, il vaudrait complicité », déclare Guillaume Soro.

Dans une interview au Monde, le candidat du PDCI Henri Konan Bédié indique avoir lui aussi écrit au président français pour lui décrire « un état des lieux des plus inquiétants ».

Mais le pouvoir n’est pas en reste. Depuis quelques jours, plusieurs ministres sont à l’offensive dans les médias parisiens pour défendre ce qu’ils considèrent comme une « candidature à un premier mandat de la 3e République », et accuser l’opposition de « repli identitaire » et de « velléités de déstabilisation ».

repris par Dumisani

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