Médecins africains négligésA LA UNE AFRIQUE 

Afrique-Santé: Le manque de confiance entre les dirigeants et les médecins, crée, la fuite de ceux-ci vers l’étranger.

Si les autorités africaines ne s’occupent pas de la santé de leurs compatriotes, le manque de confiance de leurs médecins, n’est-il pas une des causes ? Si, pour peu que les dirigeants africains aient mal à la tête, sautent dans les avions pour aller se faire se soigner dans les pays européens, au point de laisser les hôpitaux et autres centres de santé dans des états de délabrements pitoyables qui tuent les malades, une des causes, réside dans le manque de confiance.

Les médecins africains exclus de confiance

Pourtant, autour d’eux, il y a des médecins africains qualifiés à leur chevet qui sont là que pour les rappeler de prendre leurs cachets, de dormir vite, des simples conseillers, mais pas des pratiquants. Les hôpitaux et centres de santé en Afrique noire, sont des cimetières et non, pour y recouvrer la guérison. En Côte d’Ivoire par exemple, l’opposition qui est assise chez elle à la maison, incapable de faire le tour dans ces hôpitaux et autres centres de santé, pour s’enquérir véritablement des conditions dans lesquelles les médecins et les malades vivent, le problème est à prendre au sérieux.

En ces temps de Corona virus où tous les pays prennent leurs dispositions et précautions, cela ne fait aucun tic dans l’esprit des responsables de la santé en Afrique qui font tout leur possible pour rendre les hôpitaux en mouroirs.

C’est pourquoi, le prochain parlement qui va être voté le 6 mars prochain, doit voter une loi, interdisant à tout responsable de se rendre à l’étranger pour se faire soigner s’ils ne sont pas capables de donner la santé à tous, sur place.

Le président Ouattara fait beaucoup, c’est vrai, surtout au niveau des infrastructures routières, mais au niveau de la santé, c’est un fiasco qu’il faut corriger, car la santé ne doit pas être un luxe. Tous les CHU sont en ruine et la réfection de celui de Yopougon tarde à rouvrir ses portes et ceux qui y rentrent n’ont aucune chance de s’en sortir vivants.

L’hôpital mère et enfant, qui devrait servir de relai, ses coûts trop élevés font fuir les parents des malades. Dans les CHU et autres centres de santé, à voir simplement le comportement de certains médecins, ont l’impression qu’il leur manque, une bonne formation. En matière de santé, l’état ne devrait pas lésiner sur les moyens de contrôle et d’inspection pour jauger la capacité des praticiens, mais en Côte d’Ivoire, les critères de sélection des médecins restent douteux et suspicieux.

Il faut que la santé soit une priorité majeure, sans cette santé comment peut-on amorcer un vrai développement ?

Il faut aussi faire confiance aux médecins africains qui exercent dans leur pays, souvent ils sont les meilleurs que les blancs chez qui, les autorités courent, sont ceux que ces hôpitaux des blancs, sollicitent leur savoir sur certaines pathologies. Ce n’est qu’à partir de cette confiance que ces autorités se feront soigner sur place, pour motiver les médecins à s’appliquer et à prendre leur fonction au sérieux. Comme elles ne se font pas traiter sur place comment, ceux-là peuvent s’améliorer dans les différents services ? De ce fait, beaucoup de praticiens préfèrent rester dans leur cabinet que de se mettre dans les hôpitaux pour soigner la population.

Le peuple souffre et attend la prise de conscience de ses dirigeants pour bénéficier des soins de qualité. Comment expliquer de nos jours, l’absence de grands laboratoires scientifiques pour tester le vaccin par exemple et les africains, sont des cobayes des blancs, tout ça dénote de la distance des autorités vis-à-vis des médecins locaux, qui se sentent lésés et font ce qu’ils veulent au détriment des soins de qualité dans les centres publics de santé.

                                              Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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