Afrique: Pour que le continent s’en sorte des griffes extérieures, nos suggestions.
Pour que l’Afrique s’en sorte et se mette au diapason, il faut tout remettre en cause en revoyant les différents accords car la colonisation continue sous la forme esprit.
Juste après les indépendances octroyées qui avaient encouragé les premiers chefs d’État, à se soumettre aux diktats des maîtres afin de déblayer la route pour les générations à venir. Ces premiers chefs ont fait leur part, même si avant de tirer pour la plupart leur révérence politique, ils ont fait des pitres. C’est ainsi que des institutions fortes africaines ont vu le jour pour défendre les intérêts du continent, comme l’Organisation de l’unité africaine, l’OUA autonome et efficace dans ses actions.
Nous constatons avec un sincère regret qu’après la mort de tous ces premiers présidents, la France et ses alliés se sont accaparés de l’intelligence africaine, pour ré-coloniser mentalement et spirituellement ces africains qui continuent de se faire allaiter à la mamelle de ces anciens maîtres. Il a existé des concertations africaines sans la présence de colons dans les loges, mais hélas, ils ne sont pas partis qui exercent des dominations sur les actuels présidents. Pour marquer les esprits, ces alliés extérieurs ont modifié tous les noms des organisations africaines et sous-régionales. Ainsi, l’OUA est devenue l’UA entendez par l’union africaine, la principale bouée de sauvetage qui s’enfonce dans la boue. Résultats de toutes ces courses, l’Afrique est assise là où ses premiers présidents l’ont laissée. Les fonctionnaires de ces institutions sont grassement payés en monnaie étrangère qui fait d’eux, des potentats engraissés, tellement rassasiés qu’ils ont la bouche cousue, incapables de défendre les vraies causes du continent. De par leurs fautes, tout est noyé et l’Afrique manque de confiance pour dépendre toujours d’eux.
En Afrique francophone, comment pouvez-vous comprendre et surtout admettre que la monnaie qui porte le nom CFA, ne soit pas convertible dans ces deux zones, CEMAC et CEDEAO? Nous sommes à l’an 2025 et un ivoirien qui veut se rendre à Yaoundé au Cameroun, est obligé de se rendre dans une institution pour changer le CFA Afrique de l’Ouest en CFA Afrique centrale? Quand ces européens en ont marre, ils viennent assassiner tous les leaders africains qui émerveillent. Ils ont assassiné tous les grands leaders panafricains qui avaient compris et de par cette violence, les autres présidents africains qui ont suivi, ont pris peur de se faire tuer, sont obligés d’être des vassaux. L’Afrique n’ira nulle part tant que ses organisations pour La Défense de ses droits ne sont prises en charge à 100% pour 100% par les africains.
Ils ont tellement réussi à travailler l’esprit des présidents africains qu’il va se trouver certains qui ne respecteront pas leurs engagements comme pour cotiser afin de prendre en charge les dépenses des organisations africaines.
Comment peut-on de nos jours assister à des dysfonctionnements dans l’espace ouest-africain ? À force de léthargie, certains se sont octroyés par les force pour remettre les pendules à l’heure et aujourd’hui, ils ont formé l’AES. L’Afrique ne s’en sortira jamais à ce rythme et les autres la prendraient pour leur mousseline, si ce n’est leur serpillère. Aucun chef d’état africain n’est considéré dans les grandes nations si ce n’est pour faire la dictature en interne pour traumatiser leur peuple, alors que ceux qui doivent avoir peur d’eux, ce ne sont pas leurs compatriotes, mais l’extérieur. L’Afrique ne pourra jamais s’en sortir avec autant d’hypocrisie, de sournoiserie, de colportation, de médisance, de traîtrise, oh mon Dieu, comment c’est seulement en Afrique qu’on trouve tous ces travers moraux ?
Il faut tout revoir, mais qui pour réveiller les consciences endormies pendant que les autres nations foncent sur le monde pour se faire entendre et respecter ? Quant à sa jeunesse, elle a tellement tout compris qu’elle cherche des vrais leaders et courageux pour conduire l’éveil des consciences afin de permettre aux talents endormis de produire et d’inventer leur talent made in Afrique.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com