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Afrique: Pourquoi, l’immigration clandestine, ne préoccupe pas les chefs d’état africains?

 Les chefs d’état africains, se sont réunis les 9 et 10 févr.-20, à Addis-Abeba et ils ne sont pas penchés, l’immigration clandestine, fléau qui expose la jeunesse africaine qui va mourir et souffrir dans les pays arabes.

Immigration clandestine: quelles mesures prennent les chefs d’états africains?

Soit, c’est moi qui n’entends pas bien mais je ne pense pas qu’au 33ème sommet de l’Union Africaine, l’immigration clandestine qui cause des milliers de morts d’africains chaque jour sur les eaux de la méditerranée, certains souffrent en captivité chez les arabes, a fait objet de débat.

Aujourd’hui, une alerte a été lancée par une ONG ivoirienne qui nous informe qu’un bateau de fortune transportant plusieurs noirs, a chaviré et qu’il n’y a eu aucun survivant. Parmi les victimes, il y a eu 4 ivoiriens. Cette ONG supplie les amis, connaissances, de ceux qui sont tentés de cette aventure, de tout faire pour les dissuader à emprunter cette voie. Mais qu’est-ce qu’on peut leur proposer en retour, puisqu’ils fuient la misère? Les pouvoirs ou celui de la Côte d’Ivoire, n’offre plus de perspectives rassurantes et ces jeunes prennent le risque, en leur corps défendant pour aller servir de dîner aux requins.

Pendant que le président Ouattara fanfaronne pour se venter des éloges sur sa croissance exponentielle à plusieurs vitesses, le panier de la ménagère est vide et les jeunes ivoiriens, quittent le pays et il le sait, M. Ouattara et il ferme les yeux pour faire croire que l’essentiel de sa politique, n’est pas voué à cette émergence profitable à tous, mais à une minorité de son entourage.

Immigration clandestine: un phénomène de plus en plus répandu

Du Cameroun, en passant par tous les pays africains francophones, la jeunesse fuit la misère et l’UA, n’est pas capable de jouer son rôle d’alerte et les pouvoirs africains, de la misère à leur jeunesse. A Aboisso, nous avons informé sur la mort d’un jeune dioula du quartier de dioulakro, qui croyait pouvoir atteindre, l’eldorado européen et qui est allé mourir. Il s’est fait un selfie pour faire ses adieux à ses parents. Il a été mangé par les requins.

Là où, l’UA doit mettre l’accent, elle ne le fait pas, ce sont les armes à feu qui tuent dont elle n’a aucune solution pour berner les africains qui périssent sous les balles assassines des djihadistes et terroristes, qui la défient. Pour ce faire, elle va dépenser des millions $ pour distraire le peuple.

Pourquoi, les chefs d’état africains se ridiculisent à ce point ?

Des ONG se sont constituées à cet effet, qui attirent l’attention de tous ces décideurs sans jamais de succès. Les bras valides meurent sur les eaux. Ils quittent la misère qui leur est imposée et qui va développer, l’Afrique ?

Avec autant de richesses, c’est aberrant de voir que le partage de ces richesses, ne profite qu’aux présidents des états et à leurs familles. C’est un nouveau fléau car du temps des anciens chefs africains charismatiques. Ce phénomène n’existait pas, parce qu’ils faisaient tout, pour créer les conditions pour le bien-être de leurs compatriotes, ceux de maintenant, font de la chair de leur jeunesse, leur coupe de champagne, leur business.

Prenons le cas de la Côte d’Ivoire, le président Houphouët Boigny, était obligé de supplier sa jeunesse à voyager pour voir ce qui se passe chez les autres, tellement que les ivoiriens, étaient des enfants choyés du vieux. Sous les présidents Bédié, Gueï et Gbagbo, ce sont des choses inexistantes pourquoi c’est sous le président Ouattara que la jeunesse fuit le pays ? Tantôt, le président Ouattara en fait rapatrier une minorité, mais le problème ne réside pas dans leur rapatriement. Qu’est-ce qu’il leur propose en retour ? Ou bien il faut tenter tous les risques avant qu’il ne s’occupe de leur cas ?

La solution, c’est qu’il faut créer des emplois, mais il se trouve qu’en Côte d’Ivoire, on ne peut pas arriver à ce but, parce que ce sont les enseignes commerciales qui aveuglent les ivoiriens, obligés de consommer.

Pour développer un pays, ce ne sont pas les enseignes commerciales, mais plutôt des usines de fabrication, des sociétés d’état savamment étudiées par des experts pour répondre aux besoins de la jeunesse.

Je rappelle que parmi ceux qui vont mourir, il y a des cerveaux, des ingénieurs, des licenciés, des femmes et des enfants, ect..

Alors où est parti le cœur de ces chefs d’état?

                                                                                               Joël ETTIEN

                           Directeur de publication : businessactuality.com    

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