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Afrique: Si à 60 ans, la Côte d’Ivoire, n’est pas capable d’organiser des élections apaisées, le problème incombe à qui?

Si à 60 ans, la Côte d’Ivoire peine à s’offrir un candidat digne pour conduire sa destinée, c’est que la France qui l’a colonisée, a échoué et qu’il faut tout remettre en cause pour à nouveau tout rebâtir pour le bien-être de ce peuple si aimable dont sa vie et ses préoccupations, ne disent mot. mais alors, à qui incombe la faute?

La Côte d’Ivoire peine t-elle encore à organiser des élections sans encombres ?

A 60 ans, pendant que les autres pays sont à leur vitesse de croisière, c’est là que la Côte d’Ivoire s’entremêle les pédales, l’échec est frappant et la prise de conscience doit booster les uns et les autres, à changer de fusil d’épaule. A 60 ans, on n’est plus jeune, c’est pareil dans la vie d’un être humain. Ici en France, à cet âge, on pense à aller à la retraite.

Pourquoi, à cet âge, les ivoiriens sont-ils infantilisés au point où, ils ne savent où se trouve leur bonheur, tellement qu’ils sont désemparés, mais pourquoi alors ? Pour se choisir un simple candidat, c’est un autre volcan qui explose sur leur tête, dont le magma, va emporter des innocents.

A 60 ans, quand-même, c’est l’âge de la maturité dans la vie normale et pourquoi en ce qui concerne l’espace francophone africain, il y a encore ces nids de discorde, de guerre, de barbarie, pendant que ces africains qui ont la chance, finalement, on peut en déduire ainsi que c’est une chance, pour ceux qui ont été colonisés par les anglais et les autres nations, vivent en paix. La France n’est pas encore partie et ne veut pas se montrer non plus à visage découvert pour exprimer sa réelle volonté et ceux qui ont croisé son chemin, pendant la colonisation, continuent de souffrir.

Il faut rabattre les cartes à nouveau, si tant qu’elle a de gros intérêts dans ces zones-là. Il faut programmer un nouveau sommet pour revoir les clauses sinon, les africains qui parlent et écrivent la langue française souffrent.

C’est toujours dans cette zone où, il y a de l’instabilité, des coups d’état, des rébellions, des guerres civiles, des troubles à n’en plus finir, mais au final, il faut permettre à ces citoyens de bénéficier de la tranquillité et de la paix. Aux yeux du monde entier, c’est la France qui se trouve être ridiculisée. Comment est-ce qu’elle n’arrive pas à aider ces pays à se développer, pour avoir la paix ?

Aucun des pays africains qui parle la langue n’a d’industries et toutes leurs matières premières sont exportées vers la France qui les transforme sans penser aux paysans. C’est encore cette même France qui détient la monnaie de ces pays. Pour éviter qu’elle soit exposée, elle a réussi à tuer la dynamique des organisations internationales comme l’ONU, l’UA dont elle a le contrôle.  

Du coup, les autres nations émergentes, n’ont pas d’entrée pour apporter leur savoir-faire à ces pays-là, les anciens accords sclérosés sont toujours en vigueur. Ce qui n’est pas légal, ailleurs, est légal en Afrique noire francophone. Des chefs d’état qui perdurent au pouvoir, sans rien proposer de concret à leur peuple et qui font tourner en rond leurs populations et les autres nations assistent, médusées, effarées et impuissantes d’intervenir.

Aujourd’hui, il y a des africains francophones qui écrivent et parlent, le russe, le chinois, l’allemand, l’espagnol, le portugais, l’anglais…, comme s’ils parlaient la langue française, il suffit donc que les présidents africains, ouvrent la vanne pour que ceux-ci apportent de nouveaux savoirs pour aider au développement de leur pays.

Voilà qu’à 60 ans, les africains sont encore dans la peur, la tourmente, la panique pour une élection pour le choix d’un candidat dont le profil doit provenir de la France.

Faut-il combien de morts, oui combien de morts pour éveiller la conscience de ces leaders présidents africains, pour qu’ils placent la vie du noir au même pied d’égalité que les autres ?

Voilà que l’annonce des candidatures à la présidentielle, provoque encore des grincements de dents et les ivoiriens vont encore s’entretuer pour un choix déjà opéré à Paris, qui au lieu de le dire publiquement, ils vont faire semblant d’organiser des élections, pour que le peuple pense que son choix n’a pas été respecté et c’est la bagarre.

Arrêtez donc d’organiser des élections dans ces pays, si tant qu’il faut tuer et toujours tuer. Je suggère que la France nomme ses administrateurs à la tête de ces micros états que de livrer la haine, la violence dans le cœur de ces peuples.

                                                      Joël ETTIEN

     Directeur de publication : businessactuality.com

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