Le monde est entrain d’écrire de nouvelles pages de l’histoire et je constate que notre continent somnole dans ses querelles de tous les jours.
Il me fait plaisir de constater aussi, la prise en mains des maux graves qui minent le développement de notre riche et beau continent par sa jeunesse. Je voudrais citer entre autres méfaits chroniques, l’utilisation du franc CFA. Quel combat! Ce qui n’était pas possible hier, si ça l’est aujourd’hui, il faut encourager les initiateurs de ce combat.
Aussi, leur bravoure et abnégation, se méritent parce que c’est à Paris, qu’ils attaquent ce symbole ignoble de la colonisation: le CFA. Bravo, les gars. Et la nouvelle France qui arrive dans 5 mois, avec la nouvelle élection, il est temps, de lui montrer que le franc CFA est une chaîne aux pieds de l’Afrique.
Nous sommes les peuples au monde qui subissons sans jamais se lever pour dire non, au besoin, se révolter comme les autres l’ont fait pour devenir des peuples dignes et respectables, avec leur propre monnaie et leur culture. Nous sommes encore et toujours à la traine. A quand, l’éveil et le réveil?
Le nouveau vent!
Le président du Bénin, Patrice Talon, dans le silence, travaille pour laisser à son pays, des lumières éternellement éclairantes pour sortir de cette obscurité dans laquelle croupissent ses compatriotes depuis des lustres. Qui a dit que la France empêcherait un pays africain issu de sa colonie d’aller voir ailleurs? Le monde tourne et l’aubaine serait que chaque pays africain tire les conséquences avec son alliée et se tourne vers de nouveaux horizons.
Quand les présidents du Sénégal et de Côte d’Ivoire soutiennent que le franc CFA est utile pour l’Afrique, je ne les blâme pas mais je sais désormais avec qui collaborer. Ils ne sont plus utiles dans le progrès et nous devons les ignorer. Salut donc au président Idriss Déby du Tchad qui, courageusement lève la voix pour décrier cette blessure.
Le vent frais
Si le nouveau mode mondial, tourne, pourquoi pas nous aussi, les africains? Ce n’est que chez nous en Afrique, on prend du vieux pour faire du neuf. Au Canada, le premier ministre n’a pas plus de 40 ans. Il est « le président » du Canada. Obama a été élu président, il n’avait pas non plus de 40 ans, il a fait deux mandats. Les exemples de ce genre, courent dans les pays développés, sauf en Afrique, on se laisse faire.
CPI (cour pénale internationale)
Un jour, je me retrouvai en face du président ivoirien Laurent Gbagbo qui me disait, et je cite: » les soirs, les présidents africains m’appellent pour m’encourager, mais quand je leur demande de le faire à visage découvert, je ne vois personne. Quand j’en vois sur les perrons de l’Elysée siffloter des chansons du maintien de l’Afrique par la France, je rie. Mais, je leur dis tous les jours quand j’en ai l’occasion, que si vous m’aidez à sortir de cette guerre, vous vous aiderez vous mêmes. Aujourd’hui, c’est Gbagbo Laurent, mais demain, ça peut être quelqu’un d’autre » . Aujourd’hui, il se retrouve dans une prison coloniale parce que le système le veut, en imposant un étranger à la tête de son pays, qui ne sait rien de la politique.
Pour avoir dénoncé les travers de sa politique, il continue de mettre des journalistes en prison. L’injustice flagrante et morale infligée au président Gbagbo, interpelle tous ses pairs qui veulent quitter la CPI. Mais qu’ils le fassent, où est le problème? S’ils ont tous ratifié ces accords de Rome, et qu’ils voient que cela ne les arrange plus, unanimement, ils peuvent charger les hommes de droit compétents pour quitter ce mouroir.
Quelle leçon tirée de l’avènement de Trump? Les américains ont élu leur président, de quoi se mêlent les africains? L’élection de ce monsieur, est le signe que des vieux cercles tenus par des sectes secrètement oligarchiques, n’ont plus la main mise sur le monde. Au lieu de réfléchir à la place des américains de que fera leur président, posons-nous la question: » que devenons nous en tirer comme leçons? « .
Enfin, la jeunesse africaine se réveille et pose des problématiques réelles, encourageons la et ce que risquaient nos parents d’hier, ne l’est plus aujourd’hui. Ne donnons plus le bâton à la France de flageller nos ressources humaines, minières et minéralogiques.
Vive, la nouvelle mentalité et que vive, l’Afrique, berceau de l’humanité!!!
Joël ETTIEN
Directeur de Publication