le président Donald Trump accuse la ChineA LA UNE MONDE 

Amérique: Trump n’est pas africain et les africains ne l’ont pas élu.

Les américains viennent d’élire leur président pour une durée de 4 ans et c’est le candidat Trump, ancien président qui était acculé de tous les côtés qui sort vainqueur de ce duel entre lui et madame Kamala. Quelles leçons en tirer de cette élégante démocratie?

La campagne a été animée et parfois dans des tonalités hystériques, mais au fur et à mesure que les résultats tombaient, tout le monde savait qui allait l’emporter. À la fin, le nom du vainqueur est apparu sur les écrans. Il n’y a pas eu de tête coupée, de casse ni de destruction de biens publics, ils ont crié, mais à la fin, les résultats ont été respectés de tous. Quand est-ce que cette élégante démocratie arrivera en Afrique? Pourtant, on a tous suivi et eux aussi ont suivi, ce que nous avons vu, mais quand il s’agit d’en faire chez en Afrique, motivés et déterminés à ne pas perdre leurs postes de responsabilité, ils brisent cette chaîne de solidarité pour faire place à la violence.

Nous avons suivi et ils ont aussi suivi, mais seront incapables d’en faire autant, pour donner du goût à la politique qui fout le camp dans le cœur des africains surtout des ivoiriens. Puisque personne n’y croit, la CEI a demandé de se faire enrôler et malgré tous les bruits médiatiques, il n’y a pas eu d’affluence. Aux USA, il n’y a pas de commission électorale indépendante et on ne supplie pas les populations à se faire enrôler car cela se fait de manière naturelle, en passant par les voies royales, mairie, sous-préfecture etc. Quand l’enfant a atteint sa majorité, on lui envoie sa carte d’électeur quitte à lui de l’utiliser, et ils connaissent le nombre de populations votantes, mais ici, on supplie les gens parce que justement, eux-mêmes aussi, sont dans des attentes douteuses, incohérentes et biaisées.

C’est vrai que l’Afrique n’intéresse pas les politiques américains parce qu’ils ne considèrent pas ces africains comme des êtres normaux, pensants qui se laissent manipuler par d’autres peuples qui les pillent sans mot dire. Nous avons suivi cette élection qui, malgré le ton parfois discourtois, a fini comme une tempête dans un verre d’eau. Il ne s’est rien passé de pire, de calamiteux et les militants perdants sont chez eux dans leur maison et les vainqueurs sont dans les rues en train de manifester leur joie, sans que les deux camps s’affrontent. Que demander de plus?

Le monde va changer de vision. Les fourberies et les tricheries n’auront plus droit de cité et Trump va se rapprocher de Poutine pour réguler le système bipolaire et polaire. Dans ce nouveau schéma, l’Afrique ne compte pas et les chefs d’état africains ne font rien pour que ce continent existe avec ses richesses multiformes, il y a matière à s’interroger sur le moral et la conscience.

Ils ont élu leur président, ils ne l’ont pas élu pour les africains, ils l’ont fait pour eux-mêmes, si les africains ne sont pas mûrs et ne veulent pas grandir dans leur tête, c’est leur problème, mais Trump n’est pas africain et les africains ne doivent rien espérer de ce président. Il faut copier ce qui est bon pour le singer chez nous en Afrique pour que les autres nous respectent.

                                    Joël ETTIEN 

   Directeur de publication : businessactuality.com

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