samedi, janvier 25, 2025
A LA UNE AFRIQUE

Bientôt il n’y aura plus de base militaire française en Côte d’Ivoire.

Au regard de ce qui se passe en Afrique où tous les pays africains sont remontés contre la France qui avait installé des bases militaires sur certains sols africains, l’heure a sonné de les remercier et exiger leur départ.

Après les trois pays de l’AES, c’est maintenant le tour des autres dont la France ne pouvait s’imaginer le pire, c’est-à-dire exiger le départ des bases militaires françaises. Le Sénégal a louvoyé sur la question par des comparaisons qui ne laissent personne indifférent et le Tchad a dit tout haut ce que les autres, pensaient tout bas. Le président Macron se dit surpris pour le cas du Tchad et juste après, la déclaration du gouvernement, le lendemain, les rues de N’Djamena ont été pavoisées de monde en liesse populaire. C’était inévitable car le président Idriss Déby Kaka sait les conditions dans lesquelles, ils ont assassiné son père et s’il ne fait pas attention, son tour tragique arriverait. Il a donc pris le devant des choses et c’est plié pour les militaires français. Ils sont tellement nombreux qu’on se demande où Paris les enverrait.

Indexé, le pouvoir ivoirien qui semble traîner les pas, a commencé à faire le contraire, c’est-à-dire dans la douceur comme une descente d’avion. Alassane Ouattara, homme de dialogue et de sagesse a préféré par des accords, mais c’est aussi plié, la France militaire doit partir de la Côte d’Ivoire. Là où les autres ont choisi la voie de la frustration et de la honte, il a préféré la voie de la sagesse. La base militaire française située à Port-Bouët, appelée 43ème BIMA, depuis un certain moment leur nombre a commencé à maigrir, dans le silence. Ce qui est sûr, ça allait arriver tôt ou tard. D’ailleurs, nous apprenons que courant août 2025, cette base va changer de nom, pour devenir le camp du CGA Ouattara Thomas d’Aquin (1er CEMGA des FACI. Il y a donc une rétrocession aux forces armées de Côte d’Ivoire, les FACI du camp de Port-Bouët et le maintien du partenariat militaire opérationnel.

En attendant, il est décidé la mise en place d’un comité de pilotage FACI-FFCI (force française de CI), réduction progressive des personnels et matériels français, rédaction des documents juridiques qui seront signés le 30 janvier, lors de la cérémonie de passation des charges et de baptême.

Désormais, ce camp sera occupé par des militaires ivoiriens composés de commandos et de parachutistes, d’une école régionale des SIC et d’un centre de formation logistique. Cependant, il y aura un partenariat militaire opérationnel qui sera accentué sur: des entraînements conjoints, offre de places dans les écoles de formation selon les besoins exprimés, échange de stagiaires, des entraînements spécifiques à la demande.

La France doit comprendre que les temps sont révolus et que les africains d’aujourd’hui ne sont pas comme leurs aïeux, qui n’ont pas fait les mêmes écoles que certains français aux commandes. En plus, il y a des africains qui parlent plusieurs langues qui n’ ont rien à voir avec la langue française. Ainsi pour le respect, le président ivoirien a souhaité faire les choses en douceur car il se trouve être affaibli par son alliance décriée avec les autorités françaises, mais la base militaire française en Côte d’Ivoire, va bientôt disparaître. En janvier 2025, il n’y aura quasiment aucun militaire français à Port-Bouët.

                                   Joël ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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