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Birmanie:  » Dans la tête ou dans le dos »… par Yao Noel.

Décidément,  tristement voire tragiquement, les militaires birmans qui se sont emparés du pouvoir depuis le 1er février, ne vont guère avec le dos de la cuillère.  Sans peur, sans crainte, sans gêne ni remords, ils ont averti leurs compatriotes qui continuent courageusement de se battre  les mains nues  qu’ils vont leur tirer là dessus, en précisant : « dans la tête ou dans le dos »…

Après le coup d’état Birman

Grand et bon Dieu quelle cruauté ! quelle horreur ! Opérer un  tel carnage aux yeux de tous,  au vu et au su de la communauté internationale, quelle  témérité ! quelle audace ! Quelle insouciance ! Quelle bravoure ou plutôt quelle bravade ! Que vaut encore un pouvoir qui s’arrache et se maintient de la sorte, par la force,  le sang et la féroce répression ? Ce qui est indiscutable, c’est que la détermination et la combativité des résistants anti coup d’État birmans sont fortes et ne faibliront pas…

Ils iront jusqu’au bout,  on peut le voir et la coterie militaire de Rangoon n’aura pas le dessus pour longtemps tant ses jours sont évidemment comptés.  La démocratie et le peuple souverain birman tout entier auront le dernier mot sous peu. Quel est ce pouvoir qui tue, assassine, traque chez eux ses propres citoyens la nuit venue ? Que reste t-il de la représentativité et de la légitimité d’une bande de gradés militaires qui fusille « dans le dos ou dans la tête » hommes, femmes, enfants et vieux ? Comme le disait le Sage de Yamoussoukro, feu le Président Felix Houphouët Boigny, on gouverne pour le peuple.

On ne gouverne  pas contre le peuple.  Et dire que cette brutalité et cette sauvagerie des militaires de Birmanie interviennent en ces temps de fragilité et de vulnérabilité de la race humaine  et où la fraternité, l’amour,  l’humilité devraient, plutôt,  être de mise ! Une autre grande réflexion à avoir dans cette affaire birmane, c’est que le monde, à part de bien molles réactions,  semble observer ce grand drame birman sans trop se mouiller ou trop  se mouvoir.

Jusqu’à quand ces forbans et catilinaires birmans vont ils pouvoir continuer ainsi  leur sale besogne en toute impunité et inaction des grands décideurs de ce monde ? Le temps est venu d’arrêter cette folie meurtrière des hommes en armes et en uniformes birmans contre leurs concitoyens ! 

Yao Noël

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