Prôner la paix et l'union entre le Burkina Faso et la Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Burkina Faso-Côte d’Ivoire: Deux faces de la même monnaie doivent s’unir.

Entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, tout doit s’écrire en lettres d’or, en lettres d’amour et de coopération et écouter les politiques, serait supposé être des malentendants, alors que tout le monde entend et tout le monde parle. Certains ont tenté de salir cette réputation, mais l’usure du temps n’y a pas pu et ce n’est pas la longueur du temps non plus qui donnera raison à ceux qui ourdis dans le silence, souhaitent le pire.

Quand deux bras se croisent et bien croisés, il serait difficile à un troisième de venir démembrer la suite du tissu amical et fraternel, la vie se résume en un petit souffle. Mais on ne peut pas se développer si on a aucune expérience et sans alliés, la petite avance des ivoiriens se résume à ce constat, il faut en tenir compte, dans les rapports.

Il ne faut plus ouvrir cette brèche pour laisser entrevoir, l’intérieur de cette belle bouche avec sa dentition légendaire. Il faut voir la réalité en face et implorer la vérité qui seule peut guider vers la raison qui a failli faire perdre cette fraternité historique. Ici en terre ivoirienne, on trouve trop de mélanges de types nominatifs qui composent la beauté de l’appellation des noms. Dans une famille, on trouve des Kouadio Moussa, des Adama Kouamé, des Koffi Zoumana et cela est rentré dans leur cosmos et leurs mœurs.

Trop de bruits courent vers ce canari qui produit cette eau si délicieuse qui étreint les soifs. Non, il faut arrêter de faire pleurer les plumes, micros et caméras qui cherchent la direction des réseaux sociaux pour faire des buzz. Non, il ne faut pas. Ici, une expression de Asal’Fo du groupe Magic System, dit que premier gaou, n’est pas gaou, c’est le deuxième qui l’est, il ne faut surtout pas lui ouvrir la porte ce deuxième gaou.

Pour ceux qui prient en longueur de journée, en grande partie, c’est pour chasser le diable, le satan et ils attendent tous le miracle. Ivoiriens et burkinabè, les doigts sur la même main, les deux faces de la même monnaie.

Quand nous sommes dans le quartier, secteur 15, de Ouaga, le bruit des motos qui se sont déportés à Bouaké, la deuxième grande ville ivoirienne, on sent l’odeur du caveau du président Sankara, inhumé à Dagnoin. Pourquoi ces deux qui s’aiment, se laissent souvent guider par ceux qui ont du mal à s’affronter et les utilisent toujours comme boucs émissairesv?

Hier nuit, les sirènes ont retenti, mais personne n’y a répondu et ce n’est pas au moment où, le mariage doit se célébrer qu’on doit empêcher le prêtre célébrant de venir lire la bible et de bénir cette union.

Ivoiriens, burkinabé, aucun de vous, n’a souhaité ce brassage, ce sont les aléas de la vie et vous êtes devenus des FRÈRES.

Restez soudés, les autres ne sont que de passage et ils passeront, mais vous demeurerez toujours frères. Gros cœur ne mange pas du riz chaud et la colère est mauvaise conseillère, elle fait toujours regretter les actes de celui qu’elle habite. La Patrie ou la Mort, vous vaincrez et l’union discipline travail. Faites vous-mêmes, la liaison, l’harmonie, vous y trouverez, une belle mélodie.

                               Joël ETTIEN

            Directeur de publication: businessactuality.com

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