Burkina Faso-Côte d'Ivoire, deux pays voisinsA LA UNE AFRIQUE 

Burkina-Côte d’Ivoire: Il ne faut jamais se moquer de celui qui se noie.

On ne se moque jamais de celui qui se noie, dit l’adage. Les burkinabè où certains ont oublié qu’un matin, les ivoiriens se sont levés et beaucoup ne se sont plus réveillés parce qu’ils venaient de prendre angle avec la mort, leur pays avait servi de base arrière pour attaquer la Côte d’Ivoire et dans le silence de certaines prières ivoiriennes, orphelins, veuves ou veufs, des atrophiés, des mutilés se promènent la vengeance dans le cœur car leur pardon n’est pas encore sollicité. En ce moment-là, le président Ouattara était leur brave. Passons !

Le temps passant, ils se rendent compte de s’être faits enfariner et beaucoup le regrettent. Pendant tout ce temps où la fureur, la tuerie faisaient rage, certains en ont profité pour piller, voler et emporter des vies et aujourd’hui, il y a un quartier à Ouaga qu’ils ont surnommé: «Côte d’Ivoire Merci». Les ivoiriens ont pleuré toute leur larme de leur corps, mais le mal est fait.

Aujourd’hui, les mêmes burkinabè qui fêtaient le malheur ivoirien, c’est maintenant qu’ils vont juger leur président Ouattara ? Voyons !

Qu’il vienne de Sindou ou de Dimbokro, il a été fait président en Côte d’Ivoire et les ivoiriens s’y sont habitués et vivent avec lui. Le seul hic, c’est l’application, des crédits que les institutions internationale lui octroient qui constituent à faire des routes, des ponts, des péages et il n’a pas le choix, ce sont les résidus de ces crédits qu’il utilise pour construire des hôpitaux, des écoles, des universités et j’en passe.

Un adage ivoirien dit que celui qui crache là-haut doit s’attendre à recevoir les gouttes sur le nez et c’est le cas aujourd’hui et les mêmes burkinabé demandent de l’aide aux ivoiriens de les aider à en découdre avec lui. Non, ça ne se passe pas comme cela. Comme ça n’arrive jamais aux autres, rien n’a encore commencé qu’ils sortent sur la toile l’enflammer pour le conspuer. Il est désormais le président de la république de Côte d’Ivoire.

Hier, quand les ivoiriens pleuraient, certains s’en réjouissaient, le renard passe et chacun a son tour. Le même qui, par lui beaucoup se sont enrichis pour aller se faire des héritages chez eux, ne peuvent pas venir nous dire qu’il est burkinabè; ça les ivoiriens le savaient et le savent, mais il est devenu leur président et pour le moment, il fait de son mieux et la sécurité règne dans son pays pendant que les terroristes sèment la panique chez eux. Dans cette vie, il ne faut pas se réjouir du malheur des autres, il faut venir en aide à celui qui pleure car le malheur est une roue qui tourne.

Pour simplement le fait qu’il soit sollicité à intercéder auprès de Traoré que ces affabulations qui ne sont pas justifiées, la toile s’enflamme d’injures, de calomnies et de menaces, il y est habitué, Ouattara.

Maintenant que les ivoiriens commencent à se remettre de toutes ces émotions, ses voisins veulent qu’ils se remettent dans cette danse de sorciers où on ne sort pas vivant ? On ne s’habitue pas à l’extrême froid encore moins à l’extrême chaleur, mais  quand ça devient une contrainte, on fait avec. Les ivoiriens ont souffert des années de guerre où tout est parti de ce pays voisin souvent appelé frère et la Côte d’Ivoire a pu avoir ses balafres.

Comme il faut compatir, ils compatissent avec un fond de joie car la nature fait leur palabres.

                                        Joël ETTIEN

Directeur de publication: businessactuality.com

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