Le Mali et le Burkina Faso au sein d'une fédérationA LA UNE AFRIQUE 

Burkina-Mali: Quelque chose se prépare pour toute l’Afrique.

Qu’est-ce qui prouve que l’éveil et le réveil de l’Afrique nouvelle ne passeraient pas par ces deux pays dits pauvres, le Mali et le Burkina Faso qui sont en train de faire un travail formidable ?

Observez très bien ce qui se passe au Mali depuis que les jeunes militaires ont pris le pouvoir. Ils ont d’abord chassé les militaires étrangers de leur sol, ceux-là qui alimentent les terroristes pour ne communiquer seulement dans leur langue maternelle. Ensuite, ils ont lié de bonnes relations crédibles et respectueuses gagnant-gagnant avec de nouveaux partenaires. Les choses semblent aller pour le bien-être des maliens et bientôt c’est chez eux, que bon nombre d’africains iront se faire soigner. Ce sont dans ces pays-là que désormais, les étudiants africains iraient étudier dans leurs universités. Leurs nouveaux partenaires les aideraient à créer des universités crédibles et des hôpitaux aussi dignes et performants. Ce que les autres anciens partenaires, n’ont jamais voulu.

Au Burkina Faso, c’est en ce moment très difficile, mais le jeune Traoré s’en sortira si et seulement si, un traître-frère ne viendrait pas tout gâcher.

On joue mais il y a des choses qui se font dans ces deux pays dont ils parlent peu ou pas du tout, mais ça partira de là , un beau jour.

Il faut cesser d’avoir peur du changement car malade, ce ne sont pas les mêmes médicaments qu’on prend pour la guérison.

Les occidentaux ont envahi la conscience des noirs à telle enseigne que changer de paradigmes leur donne l’illusion de commettre des délits pour lesquels, ils doivent tous être arrêtés. Ils ont peur. Quand dans un lot, quelques-uns se lèvent pour protester au lieu que les autres en profitent pour révolutionner les esprits, il y a hélas des traîtres qui vont les livrer et ceux-là deviennent les leaders.

Encourageons Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, ils ne doivent à aucun européen et ils sont sur le vrai chemin de la liberté dont les autres s’en serviront pour amorcer la leur.

Nous avons foi que quelque chose viendrait de ces deux pays et il faut être très attentifs, surtout ne pas les déranger quand on n’a rien à leur proposer, inutile de les conspuer. Tout combat de ce genre est difficile car ce n’est pas tout le monde qui en est conscient, mais notre petit doigt nous dit que quelque chose sortira de leur lutte pour toute l’Afrique noire, regardons-les seulement.

                          Joël ETTIEN 

      Directeur de publication: businessactuality.com

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