Le cacao objet de campagne présidentielle en Côte d'IvoireCÔTE D'IVOIRE 

Café-cacao: L’avenir de leur exploitation est compromis, que faire ?

Il faut encourager les parents paysans africains à changer de paradigme agricole, sinon, dans les années à venir, louer avenir sera difficile à supporter, pour ceux qui produisent le cacao, le café, l’hévéa, le palmier à huile.

Le cacao africain connaît des difficultés en ce moment, sur le marché européen car les chocolatiers mettent des additifs dans la transformation de leur chocolat et leurs consommateurs en ont pris goût qui n’arrivent même pas à faire la différences dans le goût, cela veut dire que bientôt et si c’est pressant, ils n’auront plus besoin du cacao naturel.

Les plants de cacao qui occupent des milliers d’hectares en Afrique, qu’est-ce que les producteurs qui en vivent, ne feraient pas ? Prenons le cas du café, c’est le même procédé avec les additifs.

Forcer les pauvres parents paysans à produire ces produits agro-pastoraux, c’est les conduire à l’abattoir. Ils ne respectent pas les conditions de vie difficile de ces parents qui ne peuvent plus vivre du fruit de leur labeur, ces consommateurs européens.

La tasse de chocolat en France, coûte plus de 2 euros, c’est-à-dire, 1200 frs et celui du cacao est payé bord champs à -1 euro. La tasse de café qui est prisée en Europe coûte aussi plus de 2 euro selon les endroits, c’est-à-dire à plus de 1200 fers, alors qu’il est acheté chez les paysans à -1 euro.

Dans tous les cas, les parents paysans africains qui cultivent ces deux produits, sont perdants sur tous les plans. Non seulement, la culture les épuise, mais aussi, leurs conditions de vie ne s’améliorent pas et ils sont les plus perdants.

Comment cultiver quelque chose dont on ne peut pas en jouir si ce n’est pour satisfaire les besoins de ceux qui ne connaissent même pas, un champ de café et de cacao?

Il faut miser sur la production des produits alimentaires que le peuple africain peut consommer et vendre le surplus à ses voisins. Ils vivront mieux et longtemps.

En France, dans les surfaces  commerciales, le prix au kilo des produits alimentaires est plus élevé que le cacao et le café. Le gombo, l’aubergine, le manioc, la banane, pour ne citer que ceux-là, dépassent largement ceux de ces produits qui ont épuisé les africains à ce jour.

Dans nos prochaines éditions, nous vous livrerons les résultats de nos investigations sur les conséquences dramatiques à produire le cacao, le café, l’hévéa, le palmier à huile.

Il faut donc prendre ce courage de sensibiliser les parents paysans sur la culture de l’autosuffisance alimentaire que de les contraindre dans des cultures qui les tuent à petit feu.

                                      Joël ETTIEN 

                  Directeur de publication :businessactuality.com

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