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Cameroun: Enfin, la parole est en train de se libérer après la mort de Martinez Zogo.

L’assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo va libérer la justice, la parole et le droit dans ce pays où, le président Paul Biya semble être pris en otage par ses propres collaborateurs qui en savent trop sur lui. Il y a des morts qui ne meurent pas dit l’adage africain, c’est le cas du journaliste Martinez Zogo, assassiné par des proches du président Paul Biya. Depuis sa mort ignoble, la parole se libère et ce qui était considéré comme un tabou est devenu, la risée des camerounais. 

Des cris d’alarme se font entendre dans le pays du plus vieux président en âge comme en longévité politique, Paul Biya. Ceux qui sont internés à la suite des enquêtes semblent ne pas être au nombre des commanditaires qui ont fait tuer le journaliste Martinez Zogo.

Des voix se lèvent, à l’intérieur du pays pour crier et parler, même si les autres camerounais même en étant à l’extérieur ont peur de prendre des engagements, la parole est en train de se libérer au Cameroun. Tant pis si c’était l’heure pour que tout se brise sous le président Paul Biya et que c’est Zogo qui vient enlever la toiture de ce bunker.

Ce qui a emporté Blaise Compaoré qui se croyait intouchable, indéboulonnable, la mort similaire du journaliste Norbert Zongo, avec le temps, l’a emporté et aujourd’hui, le tout puissant Blaise Compaoré se trouve loin de son pays natal qui lui manque. La justice est à ses trousses et elle finira par l’avoir. Dans le trou de sa cellule, il communiquera avec ceux qui sont tombés sous les crimes pendant son règne.

La justice se libère dans le pays du grand et puissant Paul Biya car le pauvre Martinez Zogo, ne dort pas et est en train de se venger. 

Qui pouvait penser qu’au Cameroun, un seul couple pouvait avoir autant de biens, fut-il ministre de La Défense dans un pays où le seuil de la pauvreté rivalise avec l’incroyable misère et associé à une peur bleue de se taire pendant qu’on tue impunément des journalistes qui sont allés à l’école pour devenir des historiens des temps modernes, mais les camerounais ne sont plus loin de leur liberté.

Alain Mebe Ngo’o et sa femme Bernadette, ont détourné plus de 25 milliards. Ils ont à eux seuls 53 immeubles, 39 véhicules et engins lourds, 23 comptes bancaires, 3 coffres forts contenant toutes les devises du monde. Ils sont mis aux arrêts. Monsieur écope de 30 ans d’emprisonnement et madame de 10 ans.

Si Martinez Zogo était le sacrifice de trop pour que tout s’écroule, eh bien, tout est en train de s’écrouler. Le pouvoir du vieux Paul Biya est devenu poreux et faillible.

Enfin, ce qu’il n’a pas terminé de son vivant, sa mort le fait si bien que bientôt, les camerounais seront des Hommes libres et n’auront plus cette peur de se faire tuer parce que tous les gourous seront démasqués et mis en prison. A qui le tour ? Martinez Zogo fera le reste. Paix à son âme, brave et déterminé confrère.

                                  Joël ETTIEN

    Directeur de publication: businessactuality.com

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