Ivoiriens à la CANSPORTS 

CAN 2021: Ivoiriens, ayez de la compassion.

Quelle leçon retenir après le nul que les éléphants de Côte d’Ivoire ont concédé avec la Sierra Leone ? Il faut que les ivoiriens manifestent de la compassion que de jugements hâtifs.

Dans l’une de nos parutions, nous avons constaté que cette coupe d’Afrique des nations réservait beaucoup de surprises et que les jeunes nations faisaient mordre la poussière aux grandes nations. 

Le mépris témoigné à l’égard de certains pays, a fait perdre la confiance à des pays comme l’Algérie et la Côte d’Ivoire en particulier. Voilà une participation des éléphants, où des joueurs perdent leur papa pendant que le peuple ivoirien n’a que ces valeureux joueurs pour les représenter. Bref!

Le match du dimanche 17 janvier contre leur voisine de la Sierra Leone, quel ivoirien pariait un tel score ? Aussi, il faut encourager le gardien des éléphants qui a fait un sans faute. Il avait cette rage de prouver son amour à son pays que vers la fin, il s’en est sorti avec une indisponibilité de plusieurs mois à la suite des blessures et plus tard, on lui annonce le décès de son père.

L’équipe ivoirienne n’a plus de gardien. Le premier frappé par un dopage et le seul sur qui tout l’espoir est posé, est blessé. Personne ne voit ce vide et tout le monde se regroupe sur l’extraordinaire sortie de Sangaré Badra qui hélas, lui a causé cette blessure.

Il faut avoir un cœur et éviter de se faire supplanter par tant d’émotions. Quand on n’est pas sur le terrain, on crie sur les joueurs, mettez-vous à leur place ! Ayez de la compassion plutôt que des jugements motivants le découragement et frisant l’ingratitude. Si les jugements sont si insipides, quel sera l’avenir de cette équipe ?

Le problème des ivoiriens, ils ne se font pas confiance et du coup, ils ont peur de leur propre ombre. C’est la première fois que les éléphants s’engagent dans une compétition de ce niveau où, les joueurs sont frappés de plein fouet par des décès et non des moindres. Ayez de la compassion !

C’est bien la caricature moqueuse, la Côte d’Ivoire a encore ses chances, mais ils oublient qu’ils n’ont plus de gardien de but. La leçon que l’on doit retenir, ce n’est pas facile et rien n’est encore perdu. 

Quand on sortira de là, il faut faire appel à des entraîneurs locaux qui comprennent mieux les enjeux que des étrangers, qui se la coulent douce et rentrent chez eux laissant le peuple sur sa faim et dans des pleurs.

                                                      Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: businessactuality.com

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