Coopération avec la CEDEAOA LA UNE AFRIQUE 

CEDEAO: Embalo serait-il en train d’y imprimer une nouvelle marque ?

Depuis qu’il préside aux destinées de la CEDEAO, le président Bissau-guinéen, Umaro Embalo, donne du silence. Ce que nous constatons, les sanctions à la va-vite ont cessé, le calme et la réflexion semblent prendre le pas, sur la pression de la France sur cette organisation qui dessert plus les africains. Les uns se suivent et obéissent, mais Embalo serait en train d’imprimer, une nouvelle conception de ce truc.

On se rappelle qu’il est à ce jour le seul président africain à s’être rendu simultanément en Russie et en Ukraine, même s’il y était allé pour des négociations pour ses compatriotes, mais il n’a pas manqué de traduire fidèlement le contenu de ses entretiens avec les deux belligérants à Macron.

La CEDEAO qui était partie pour mettre le grappin sur le Mali, elle observe et nous ne pensons pas que Embalo prendra des sanctions sévères contre ce pays frère et ami. Tout le monde avait retenu son souffle à la suite du jugement des militaires ivoiriens condamnés à 20 ans d’emprisonnement ferme au Mali, quand le président ivoirien donnait de l’espoir à ses compatriotes de leur retour au bercail. Mais, la fumée blanche n’est pas sortie du côté de la CEDEAO.

Qu’est-ce qui se trame sous la présidence d’Embalo à la tête de cette institution aux ordres ? Nous osons le croire parce que le cas du Mali ne passe pas dans la gorge de la France qui veut à tout prix en finir avec son ancienne colonie, en mijotant tous les coups, sans succès.

Elle n’a pas arrêté d’influencer la démarche de ceux qui ont présidé la présidence de l’institution qui a semblé agir pour la France et non pour les africains, mais Umaru Embalo serait en train de faire passer en prime Time, les intérêts de l’Afrique pour casser cette soumission qui n’a que trop duré.

Le Mali n’a pas subi de sanction parce qu’il n’a pas libéré les militaires ivoiriens dans ses prisons. Même si nous militons pour leur libération, nous souhaitons que le ton baisse sur cette histoire et laisser les négociations se faire sans vendre la peau de l’ours sans l’avoir tué.

Ce silence de la CEDEAO, ne serait-il pas un début de prise de conscience des africains par les africains? Si tel est le cas, nous disons bravo au président Embalo.

                                     Joël ETTIEN 

            Directeur de publication : businessactuality.com

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