La médecine face au CoronavirusA LA UNE AFRIQUE 

Coronavirus-Côte d’Ivoire: Quand le virus doit interpeller les ivoiriens.

Quand le virus doit interpeller les ivoiriens et la classe politique.

Le virus corona doit interpeller les autorités ivoiriennes et la classe civile

Comme la pluie du matin qui surprend chacun sur le chemin du quotidien, le Coronavirus s’est invité de façon brutale dans tous les pays du monde. Dans nos familles, dans nos vies, il sème la peur, la mort et la désolation.

La fibre patriotique s’est révélée plus forte que jamais. Les oppositions politiques se sont mises en congé et les citoyens font front dans un élan patriotique pour respecter les recommandations dictées par leurs autorités. La Côte d’Ivoire, notre pays n’est pas en reste et les Ivoiriens sont inquiets, ils ont peur et posent des questions auxquelles nos responsables politiques n’ont pas toujours de réponses.

Je veux saluer ici le sens du civisme de nos compatriotes qui, en dépit de quelques manquements constatés çà et là, respectent les consignes barrières de sécurité dictées par les autorités. Je souligne aussi le sens de responsabilité des partis de l’opposition qui ont décrété une sorte de moratoire politique, contribuant ainsi à leur façon à la lutte contre le coronavirus.

La mobilisation nationale contre ce fléau qui menace notre pays est d’une importance capitale qui mérite d’être encouragée.

Parlant de virus, notre pays connait une endémie particulièrement virulente qui sévit depuis 60 ans dans notre pays et la sous-région. Malheureusement, cette endémie ne mobilise pas autant qu’elle devrait l’être pourtant ses effets sont dévastateurs.

Elle n’épargne personne, les enfants, les jeunes, les femmes, les hommes, les vieux sont tous victimes. Ses effets sont visibles et multiples ; famine, pauvreté, chômage, scolarité chaotique, hôpitaux démunis, émigration massive de la jeunesse …etc., la liste est longue. Cette endémie c’est la mainmise de la France sur nos économies, le système du néocolonialisme.

La particularité qui rend cette endémie redoutable, c’est qu’elle infecte spécialement les pouvoirs politiques dont elle fait ses alliés. Comme le VIH SIDA qui s’attaque aux défenses immunitaires de notre organisme, l’empêchant ainsi de se défendre contre des infections, le néocolonialisme s’attaque à nos dirigeants et les empêchent de défendre les intérêts supérieurs de leur pays.

La mobilisation contre le virus corona a un caractère national car le péril concerne toute la nation.

Le néocolonialisme tue plus que le coronavirus et pourtant, il ne suscite aucune mobilisation ni d’inquiétude. Si tous les Ivoiriens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre ; tous les partis politiques y compris ceux qui sont au pouvoir ; si toutes les forces vives du pays se mobilisent, nous pouvons vaincre ce virus endémique qui est le néocolonialisme.

En ces moments de sursaut patriotique, l’heure est venue pour que le président Henri Konan Bédié, héritier du père fondateur feu Félix Houphouët Boigny, à la tête du PDCI et en communion avec les autres partis politiques prennent l’initiative pour tendre la main au pouvoir et œuvrer ensemble pour la libération du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé et de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés afin que dans un sursaut national, nous puissions tous ensemble main dans la main booster hors de notre pays le virus de cette endémie néocoloniale.

J’invite les Ivoiriens à une réflexion profonde sur le sujet.

Que Dieu protège la Côte d’Ivoire.

                                                                               Séraphin Akobe Monnez

auteur du livre L’Afrique Francophone face à son destin

Related posts

Leave a Comment