Coronavirus: La gestion renforce certains chefs d’état et d’autres ont fui leur poste.
La gestion de la crise du coronavirus, est un positionnement politique pour certains chefs d’état et de destruction pour d’autres.
Le coronavirus, positionnement politique pour certains chefs d’état
Un chef d’état ne gouverne pas les animaux et même pour tenir ceux-là, il y a des attitudes à avoir à plus forte raison, des êtres humains. Comment certains présidents africains fuient leurs responsabilités face à des drames et pendant ce temps en Europe et singulièrement en France, on voit le président Macron sur tous les fronts, avec tous les membres de son gouvernement à pieds d’œuvre ?
En Côte d’Ivoire, le pays est abandonné aux mains du ministre Hamed Bakayoko qui prend sa formation au sérieux et laisse sur le terrain le seul ministre de la santé, pendant que les cadres du parti au pouvoir le rhdp, continuent de faire des dons de campagne. Ce seul cas nous suffit pour nourrir notre réflexion.
A quoi sert un chef d’état ? Quelles sont ses priorités et prérogatives ? Qui l’ont élu et pourquoi, c’est lui qui a été choisi parmi tant de candidats ? Le peuple choisit son candidat pour son projet de société et pourquoi en Côte d’Ivoire, quand il y a des cas graves, M. Ouattara abandonne ses compatriotes ?
Appel aux anciennes blouses blanches encore utile?
Comment les praticiens dans la santé à la retraite peuvent-ils se joindre au combat si le président de la république a fui la nation ou du moins sa nation ? Dans cette crise, la côte de popularité du président Macron qui était en baisse à cause des gilets jaunes, vient de grimper parce que le peuple l’observe et il ne lâche pas prise. Il est sur tous les fronts.
Il rentre dans les centres de santé, échange avec les malades, encourage les médecins, les agents de la santé qui sont au-devant de la lutte, les forces de l’ordre avec des mots au nom de la nation pour les galvaniser, en Côte d’Ivoire, c’est sauve qui peut.
Au Sénégal, en Guinée Bissau, au Nigéria, au Ghana, au Rwanda, tous les chefs sont présents et soutiennent en fonction des moyens dont dispose l’état, prennent des décisions allant dans le sens du soutien, des faveurs aux populations, des gratuités, eh bien en Côte d’Ivoire, le bateau est laissé pour compte parce que le capitaine l’a abandonné.
Les passagers ne savent pas où donner de la tête, leur appel au secours atterri dans l’air déjà contaminé par le virus, donc c’est l’hécatombe, très prochainement.
La fonction de président sera sacralisée en Europe et elle sera minée par le désespoir en Côte d’Ivoire.
L’échec de certains chefs d’état face au coronavirus
Si le président Ouattara pense pouvoir passer la main à son dauphin, M. Gon Coulibaly, ce n’était pas le moment. Si c’est par manque d’infrastructures sanitaires dignes du nom, il a donc échoué sur tous les plans, car sans la santé, personne ne peut emprunter une voiture pour circuler sur ses ponts et ses routes à goudron biodégradable, d’après le président Bédié.
Un chef ce n’est pas celui qui profite des occasion festives pour arranguer sa population dans des discours vides. Un président, ce n’est pas celui qui court derrière ses opposants pour les intimider à les taire au quel cas, il les emprisonne. Un chef ce n’est pas, celui qui cherche des foules pour enrichir son applaudimètre, un chef enfin, c’est celui qui vit dans son peuple et qui forme corps avec ce dernier. Un président ce n’est pas non plus, celui qui a peur de prendre des bains de foule, mais celui qui partage les peines de son peuple qui l’a élu.
Il faut tirer les grandes conclusions de cet échec et prendre des mesures, mais hélas, le sourire narquois a terni le visage de ses concitoyens. On ne gouverne pas avec le mensonge et le mensonge rattrape ses auteurs, comme l’histoire.
Tous les chefs d’état sont aux commandes auprès de leurs peuples et grâce à eux, la fonction de président de la république restera toujours, un mystère, heureusement !
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
