Le coronavirus se rend maître de ParisA LA UNE MONDE 

Coronavirus-Paris: Quand le virus met tout le monde au pas.

Le coronavirus met tout le monde au pas, il a bouleversé tout une tradition de vie à Paris et le silence si lourd a déchiré les habitudes si légendaires qui sont perdues dans les méandres des recommandations. Comme autrefois des casiers consignés, tous les bals sont fermés.

Paris perd son mode de vie à l’ère du coronavirus

Les pleures ont disparu des lieux de funérailles non stop et les plaintes sont devenues atténuantes, les coups de fil deviennent rares, et pourtant c’est le moment de savoir ce que l’autre dans son isolement devient.

Les organisateurs des grands spectacles, des grandes soirées dansantes, ces habits commandés depuis le pays pour les embaumer de jolis parfums aux odeurs captives, ces bruits souvent stridents qui vous accueillent depuis le parking, ces hommes et femmes qui se trompent en trompant des démesures, les nuits parisiennes sont devenues moites.

Avec ces affiches remplies de photos des présidents, parrains, marraines, invités d’honneur, le contenu du bal: alloco, poissons, brochettes, bière, sucrerie, venez plutôt pour avoir les premières places assises pour voir l’artiste vedette arrivé vers 4h du matin, alors que l’électricité s’arrête automatiquement vers 5h30.

Ces bruits et regards rivés sur les autres pour voir comment ils sont habillés, surtout ces femmes qui y vont pour voir comment leurs rivales se sont vêtues, tout ça-là a cédé le pas grâce au coronavirus . Aucun pasteur, aucun marabout ne l’a vu venir pour se faire de l’argent et il s’est imposé dans le quotidien en maître, en grand maître.

Changement radical

Le silence qu’on injure sans cesse, les consignes qu’on doit respecter, la mort gratuite dont personne n’en veut, dehors, Paris devient et produit des risques. Les associations à dénominations variables qui avaient projeté apporter de la joie dans les retrouvailles à travers leur soirée annuelle, ces associations se sont repliées pour revenir, mais la chaleur étouffante de la première est partie.

Est-ce qu’à la conjuration du virus corona, les habits seront toujours d’actualité, à la mode ou trop serrés ou trop flottants pour reprendre le chemin des soirées des vendredis, puisque c’est à ce jour, à cette nuit que les salles coûtent moins chères.

Le bouleversement des habitudes des africains à Paris, peut-il être une leçon à tirer ou à conserver ? La vie aura-t-elle la même saveur et le même délice ? La prudence de ne plus se serrer les mains, de s’embrasser, de se regarder longtemps en face, ne viendrait-il pas tout remettre en cause désormais ?

Coronavirus, avec sa vilaine figure, si on arrive à le convaincre, les années à venir, il faudrait qu’on revoit aussi, la notice de notre mode de vie, car rien n’est éternel et le coronavirus est venu tout gâcher de cette vie qu’on croyait intouchable pour enrichir tout une vie éternelle. Bonne et heureuse année de nouveau !

                                                                           Joël ETTIEN

                          Directeur de publication : businessactuality.com

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