Côte d’Ivoire: 2025, chacun ira avec son tuteur.
Pour 2025, chaque camp ira aux élections présidentielles avec son tuteur. L’évolution que le monde subit en ce moment, donne l’opportunité aux pays africains de s’afficher avec qui, ils veulent et avec qui convoler.
L’arrivée des BRICS va modifier considérablement le monde. Les occidentaux qui se croyaient les maîtresses du monde voient leur rêve se briser et les pays africains jusque-là brimer et piller de leurs richesses vont avoir droit à des choix.
Que Henri Konan Bédié se décide à se décider à aller aux présidentielles, lui et son parti n’auront pas le choix que de rester dans les jurons des américains et des français pour leur alliance contractée du temps du président Houphouët Boigny. Ainsi donc, le PDCI RDA n’aura pas à s’arracher les méninges, il a déjà ses tuteurs.
Le RHDP, n’aura pas non plus à s’arracher les cheveux parce qu’il a sa France qui le sécurise. Donc, le choix est tout fait, tant que la France aura sa mainmise sur la Côte d’Ivoire, ce parti politique restera longtemps fixé comme un clou dans le mur de la France-Afrique.
Le PPA-CI, le Parti de gauche qui n’a pas eu le soutien de cette gauche quand il a eu son malheur qui a vu le président Gbagbo déporté à la Haye, aujourd’hui tout semble lui être acquis de choisir qui, il veut s’arc-bouter pendant ces élections présidentielles de 2025.
Le tutorat s’imposera en 2025 aux candidats et leur parti politique en Côte d’Ivoire. Celui qui se laissera duper, ça sera tant pis pour lui car le monde s’ouvre et les BRICS offrent plus d’avantages que les anciens partenaires qui refusent de s’acclimater à ces changements historiques.
Ce qui va se poser, c’est entre le PDCI RDA et le RHDP qui auront les mêmes tuteurs et il leur appartient de faire les plus offrants, mais le hic, c’est le regard de la jeunesse qui ne veut plus qu’on la conduise à sa perte.
Si le président Ouattara veut encore se candidater, ce qui sera difficile, mais impossible, il lui faut s’afficher avec son tuteur historique pour l’aider à circonscrire les dégâts.
Quant à Soro Guillaume, qui semble beaucoup apprendre de son exil, 2025, ne sera pas à sa faveur puisqu’il est jugé et condamné à perpétuité. Le régime est en train de séduire selon entourage en leur offrant plus de liberté s’il rentrait au pays, en abandonnant son leader Soro. Même s’il rentrait pour participer à ces élections, il sait que le point de vue des jeunes compte et qu’il faut en tenir compte. Sur quel parti politique, il va s’endosser puisque le GPS, n’a pas encore reçu son récipicé tout comme le COJEP de Blé Goudé, qui ne pourra participer en tant que candidat, même pas en électeur.
Le tutorat sera un enjeu de taille, de force et de gré, en 2025 et chaque camp sera obligé d’avoir son tuteur.
Comme la France ne veut pas se conformer au changement actuel, ceux qui s’afficheront avec elle, si le futur ne change pas, elle aura mis dans les difficultés les candidats qui la solliciterait.
2025, chacun sera obligé de partir avec son tuteur.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com