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Côte d’Ivoire : À nos morts!

Il n’y a dans aucune famille sans deuils ou des morts enterrés dans des cimetières et aujourd’hui, on doit se souvenir d’eux ou d’elles, alors à mes parents et aux vôtres, cet hommage.

En Afrique, on nous a toujours enseigné que les morts ne sont pas morts, même si on les voit pas, il suffit à cet effet de les implorer, ils agissent. C’est pourquoi ce matin, je m’incline devant la mémoire de ces valeureux et vaillants témoins de notre existence pour les saluer. Chez nous, dès qu’un parent meurt, il rejoint automatiquement les esprits et est souvent à notre écoute. 

À nos morts que célébrons en ce jour pour leur dire que nous ne les avons pas oubliés, bien au contraire, après les avoir pleurés et conduits à leur dernière demeure, chez les européens, ce sont les gerbes de fleurs et chez nous, ce sont des pensées, des libations. Nous n’avons pas dans notre tradition ce que font les blancs pour honorer leurs ancêtres, mais nous pensons ardemment à eux. Dans chaque tribu en Afrique, la mort représente beaucoup de symboles.

À mes morts et aux vôtres que cette journée de souvenir, nous rapprochons davantage d’eux et qu’ils soient à notre écoute. Ciel de bon vent et ses merveilles lumineuses, qui éclairent la terre jour et nuit, occupent un espace important ; tous ceux qui sont devenus des esprits, nous te les confions afin de leur permettre d’agir favorablement à notre bien-être et à notre protection. Comme vous ne payez pas de transport, partout où vous pouvez vous rendre, parce que vous êtes devenus des esprits, veuillez nous écouter, nous accompagner et nous aider à tenir sur la route de la cruauté, de la méchanceté et souvent de l’imparable. .

C’est parce qu’ils ont circonscrit leur mode de croyance, que cela leur confère l’élégance de la croyance, dont nous pensons que leur mode de subsistance à leurs parents disparus est la meilleure. Je n’avais jamais offert une seule fleur à ma défunte maman, mais elle savait, l’amour que je lui portais, donc, en ce jour, gerbes de fleurs ou pas, qu’ils sachent qu’ils existent et qu’il sera très difficile de les oublier. On ira tous un jour, c’est vrai et si la date n’est pas arrivée, que ceux qui sont partis accompagnés par le plus grand nombre, restent dans la paix.

Ancêtres d’ici et d’ailleurs, nous vivons sous le poids de l’indifférence et de la dictature, mais si c’est cela la devise, donc, c’est la vie où chacun doit se battre pour s’en sortir sans offenser les autres pour asseoir son autorité. Votre regard de sainteté, nous permettra de nous considérer et de nous aimer. Soyez dans la quiétude de là où vous êtes, nous pensons à vous tous les jours.

                                      Joël ETTIEN 

  Directeur de publication : businessactuality.com

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