Côte d’Ivoire: A quand la fin de la violence électorale ?
La Côte d’Ivoire nous a tout donné, en retour, ne lui offrons trop ces violences voilées dans les comportements pour l’attrister. La tristesse est devenue le quotidien des ivoiriens. Ils sont comme des familles endeuillées, qui ne cessent de recourir toujours derrière la mort. Il n’y a aucun ivoirien sur cette terre ivoirienne qui ne peut pas dire que ce pays, ne lui a rien donné. Il serait de mauvaise foi. Il lui témoignera une ingratitude qui lui coûtera chère.
Depuis 1999 à ce jour, les ivoiriens ne font que subir tantôt la violence, tantôt la mort gratuite, pour un pays aussi généreux? Il faut avoir de la reconnaissance et on aura tout gagné, puisqu’elle nous regarde pour tout nous donner.
Voilà un peuple qui accepte tout le monde et qu’en retour, on ne fait que le servir de cruauté, non, ce pays n’en a pas besoin, puisqu’il demande l’union et la bonne cohabitation pour offrir la prospérité.
A chaque 5 ans, quand il s’agit des élections pour le choix de ceux qui prétendent l’aimer pour garantir du mieux être à ses habitants, c’est de la barbarie qui finit toujours dans la violence et qui dit violence, dit destruction des biens, blocage et la mort. Tant qu’il n’y a pas d’élection, tout le monde s’aime, et se déteste quand il faut choisir des élus, souvent mal élus qui s’imposent comme des roitelets avec toujours la force. Comment ce pays se portera mieux si à chaque élection, on doit le déglinguer ?
On y fait tout avec la force, au point où aucun rapport n’est humain, tout est faux et l’ivoirien devient de plus en plus faux, suspect, douteux, affamé d’argent, médiocre.
Dans deux mois, ils vont lui imposer des Hommes dont elle ne veut pas, mais comme dans un mariage forcé, l’amour amer sera imposé et le fonctionnement devient suspect et méfiant. Tous ceux qui crient au Seigneur, oh Seigneur, le disent-ils sincèrement et avec bon cœur ? Non, il y a trop de violence. Ils se sont tous donnés, tout partagés et pour partir, ils font semblant de mettre sur le compte d’un règlement de compte pour finir par couper des têtes pour en faire des signaux et le peuple s’éloigne de sa politique dite démocratique.
Il faut aimer la Côte d’Ivoire car ceux qui y vivent ne sont pas tous des assoiffés de pouvoir. Il faut aimer les ivoiriens parce qu’ils ne sont pas violents. Il faut aimer les ivoiriens parce que dans leur ADN, ils ne connaissent pas la violence, mais ils peuvent riposter de manière inattendue.
Il faut aimer ces ivoiriens qui se disent avoir trop donné et ne reçoivent rien en retour si ce n’est que de la violence. Tous les rapports sont teintés de fourberie, parce que justement, n’étant pas habitués à ces formes de violence qu’on leur sert au quotidien, ils ne savent pas où donner de la tête, ils sont étourdis.
Ayez pitié, si c’est cette forme de vie que ceux qui se croient les plus forts, veulent donner comme souvenir, ils n’auront rien laissé à la progéniture. Les ivoiriens devraient tous être heureux si et seulement si, on ne leur servait pas de violence qui doit prétendre FIN.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
