Côte d’Ivoire : À quand la stabilité et la paix?
La Côte d’Ivoire, ce pays si hospitalier traverse des moments les plus terribles de son histoire et personne n’y songe à son amélioration. Chacun croit que les ivoiriens leur doivent et qu’il faut qu’ils leurs remboursent sinon, pas de paix, ni de tranquillité. Ils l’expriment à chaque période électorale présidentielle. Ce pays autrefois phare de la sous-région est en passe de devenir le dernier des la classe.
La Côte d’Ivoire, c’est quand tout passe qu’ils réchauffent des plats, mais les plats chauds, ne se mangent pas chauds. Ils sont dans des débats souvent stériles pour cramer leur propre existence car la voie de la vérité leur passe au-dessus de la tête. Les propos tenus çà et là, ne sont pas à la hauteur des camps politiques dont réclament ces fougueux qui prennent pour la guerre, un chantage. Ils vivent sur le présent et l’avenir, les obstrue. Comment peut-on se permettre de tenir des propos pour enfoncer le couteau dans les plaies de ceux qui ont perdu des parents lors des lugubres temps? Comment des assassins, des criminels choisissent la France pour se rendre coupables de tant d’atrocités et cela se passe comme si de rien n’était, la France, pays des droits de l’homme.
C’est quel peuple qui ne voit pas plus loin de sa vision?
Dans ce pays, tout ce que les gens ont dit hier, ils ne s’y reconnaissent plus et après, ça devient du mensonge. En plus, ils sont pour la plupart des champions des réveils des dossiers qui auraient dû être traités en son temps, mais le temps les a tous asphaltés. On voit sur la toile, des vieux discours, interviews qui ont été dits sur des faits qui reviennent souvent à l’actualité, les tenants ne s’y reconnaissent plus. Le temps passé ne leur dit rien. Comment peut-on construire un pays sans se baser sur un passé et objecter sur le futur? Tout est cousu de mensonges et des mœurs volatiles, pendant ce temps, les autres voisins avancent. Les ivoiriens sont des bavardages inutiles qui les tirent vers le bas. Ils jugent trop vite les autres quand bien-même qu’ils ne sont pas aussi clean. Non, on ne peut pas être fier d’avoir tué en torturant ses victimes.
Un peuple qui vit sur le présent, qui n’a pas de vision, crame son avenir comme dit le président du PDCI-RDA, M. Thiam. Il faut que tout brûle sur leur corps et devant eux pour chercher des abris, mais quand ce feu arrive et que ceux qui ont les yeux pour voir, alertent, on les considère comme des fous. Tenez, pour réchauffer les esprits, qui ne sait qu’il n’y a jamais eu d’élections sans morts dans ce pays? Depuis plus de 20 ans, M. Bernard Doza n’a pas arrêté de dire que le problème des ivoiriens et de tous les africains, c’est la France avec ses vieux accords de coopération à sens unique, mais qu’il l’a écouté en son temps? Aujourd’hui, des archivistes ont remis les vieilles vidéos à la une sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi?
Le président Ouattara a tenu des propos sur son départ, en son temps, ils ont tous applaudi, aujourd’hui, les mêmes ne s’y reconnaissent plus, qui le supplient d’être un monarque. En voulant satisfaire à ses militants, l’homme d’état qu’il est, passe pour un menteur.
À quand la stabilité de ce pays?
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com