Côte d’Ivoire: Abidjan: mort d’un adolescent dans un avion de la compagnie Air-France, chronologie d’un drame
C’est l’horreur ce 08 janvier 2020 aux alentours de 06 heures 30 minutes à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle de Paris. Le corps sans vie d’un adolescent est découvert dans le puits d’atterrissage d’un Boeing 777.
Récit de la mort de l’adolescent trouvé dans l’avion
L’avion avait décollé de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan la veille autour de 22 heures 55, heure locale. Très vite l’information fait le tour des agences de presse. Aux premières heures l’âge et l’identité de la victime sont inconnus. Une première information évoque une dizaine d’années. Au niveau des autorités ivoiriennes on n’est pas non plus très informés dans un premier temps.
Dans un communiqué en date du 08 janvier 2020, le Ministre des Transports évoque le tragique incident survenu. Le communiqué qui parle, avec prudence, d’un adolescent de 17 ans, fait état de l’ouverture d’enquêtes tant à Abidjan qu’en France pour déterminer les circonstances exactes du drame. 48 heures plus tard, on en sait un peu plus. Un nouveau communiqué révèle l’identité de la victime. Il s’agit de monsieur ANI GUIBAHI Laurent Barthélémy, élève en classe de 4ème dans un lycée Ehivet GBAGBO de Niangon Lokoua. Il est âgé de 14 ans.
La famille a confirmé ces informations. Le communiqué révèle en outre qu’après visualisation des vidéo-surveillances, l’adolescent, « a accédé au train d’atterrissage de l’aéronef en s’agrippant à celui-ci au moment où l’avion s’apprêtait à s’élancer pour son décollage vers 22H55 mn ». Des mesures sont immédiatement prises pour renforcer la sécurité de l’aéroport.
Ce tragique incident a créé l’émoi au sein de la population pour deux principales raisons. D’une part la facilité déconcertante avec laquelle un enfant se retrouve sur la tarmac au contact d’un avion alors qu’il est de plus en plus question de menaces terroristes en Afrique de l’Ouest et d’autre part son âge exagérément bas pour un candidat à l’immigration clandestine. En tout état de cause, la suite des enquêtes devrait permettre de savoir si l’adolescent a agi seul ou s’il a bénéficié d’une aide quelconque.
Yao Joel Adonis Kouakou
