Adama Bictogo, président de l'Assemblée nationaleA LA UNE AFRIQUE 

Parlement ivoirien: Adama Bictogo aux commandes.

Enfin, le député d’Agboville, Adama Bictogo, qui était vice-président de l’assemblée nationale, rentre dans ses grâces de président en plein exercice à l’hémicycle.

Adama Bictogo désormais président du parlement ivoirien

Nous avons tous été informés du retour du président Soumahoro en terre ivoirienne. En même temps, pour ceux qui prétendaient soutenir le président Amadou Soumahoro et qui voulaient allumer le feu dans cette relation, qu’ils revoient leurs intentions à la baisse. Non seulement c’est une affaire interne au RHDP, qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre. Il faut cependant saluer cette mutation qui semble marquer le pas dans l’entente et l’animation de ce parti du RHDP.

La semaine dernière, on l’a vu, le nouveau président de l’Assemblée nationale descendre de sa voiture de commandement, saluant les forces de l’ordre, une jeune dame akan gesticuler des pas traditionnels pour l’introduire dans la salle, ça a été un triomphe. Adama Bictogo rentre dans l’histoire parlementaire de son pays. Il y est au premier plan.

L’objet de cette réflexion, ce sont les actes forts qu’il pose dans cette haute chambre où se décident les lois. D’emblée, il a mis fin au projet de loi autorisant le mariage homosexuel. Bictogo parle de morale et de dignité. La Côte d’Ivoire ne peut pas accepter que deux hommes se marient entre eux, que deux femmes se marient entre elles, c’est une abomination.

Le même Bictogo a fait mettre fin aux cumuls des postes des parlementaires. On peut ne pas aimer le lièvre, mais il faut reconnaître ses qualités de bon coureur. S’il y avait des députés remuants comme Adama Bictogo, des lois seraient votées qui protégeraient tous les ivoiriens. En effet, il nous donne cette impression qu’il est décidé à prendre en compte la stabilité politique de son pays. Les deux grandes mesures qu’il a fait voter, indique bien la vision de l’homme.

Le parlement ivoirien retrouve ses fonctions régaliennes et de sauvegarde de l’équité et de la dignité de l’ivoirien. Il reste beaucoup à faire certes, mais il faut commencer quelque part pour rassurer et convaincre. C’est ce qu’il essaie de faire.

Atchory Alexandre

                                     Correspondant à Abidjan

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