Adou Richard et ses nouvelles mesuresINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Adou Richard; « Quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer. »​

Je n’écris pas au procureur de la république de Côte d’Ivoire pour avoir à faire à des mandats d’arrêt, pour atteinte à l’ordre public, mais je m’adresse à mon frère Adou, agni comme moi. Oui, je sais d’où il vient et de là où il vient, j’y suis né, lui et moi, avons le même sang et la même histoire, c’est pour cela que je veux l’interpeller.​

Adou, tu me fais mal, très mal et je n’en dors pas. Tu es devenu les pédales de Ouattara. Tu sais, ce qu’un Ouattara, chez nous les agni ? C’est ta main que Ouattara utilise comme son gant pour attraper ses serpents, dans son trou. Tu sais très que c’est de la politique ce qui se passe et non du droit. Tu le sais très bien. Alors, mon cher frère, quand deux couteaux se battent, le poulet doit se mettre à l’écart. Mets-toi à l’écart. Laisse-les faire leur politique.​

 Tu me fais très mal et j’ai honte. Ou bien tu ne vas plus au village, t’instruire des valeurs cardinales akan pour la stabilité d’une société ? Il faut le faire. La roue tourne mon cher frère. Où se trouve aujourd’hui, notre frère Ange Kessé, le procureur militaire, assigné presqu’à résidence par le même Ouattara avec des dossiers lourds sur son dos? Pourquoi, Ouattara ne se sert pas d’un procureur du nord pour ces sales besognes et c’est toi akan et de surcroît agni? Tu accentues la douleur, la tristesse, la haine, la méfiance, la peur et la révolte n’est pas loin, où iras-tu quand la colère du peule va s’abattre sur eux ? Tu participes à la division des ivoiriens. Tu pourras assumer toutes ces gabegies quand la roue tournera à la faveur du peuple que tu es entrain de traumatiser? Adou, il s’agit d’un pays. Ce n’est pas un clan. Ce que tu fais, est une atteinte à la vie d’une nation divisée, déchirée. Tu veux faire partie de ces auteurs ? L’histoire rattrape toujours ses auteurs, mon frère Adou.​

Ils ne sont pas saints ceux qui t’utilisent pour défier toute la nation ivoirienne. Qui a le cul propre dans ce pays? Personne, mon frère, quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer toi-même. Quand la situation va s’inverser et je t’assure qu’elle n’est pas loin, tous ces chefs d’accusation dont tu assommes les ivoiriens, oui, tes frères ivoiriens, tes « patrons », te lâcheront et tu seras le premier procureur à faire la prison, parce qu’ils ne seront pas là, pour répondre de leurs multiples crimes et actes. Ce sont tes pauvres parents qui en payeront les prix. Arrête cette malsaine mission et quitte le pays.​

Les milliards détournés, volés, ils sont pleins dans ta nouvelle famille, les Ouattara qui t’adulent aujourd’hui. Tous ces crimes, commis par les microbes, ces fauteurs de merde, ces violeurs, ces marchés de gré à gré qui fragilisent l’économie du pays, la corruption, la violence, le braquage électoral, la pression et ces violations, tes frères et sœurs meurent, ces familles qui n’ont pas à manger parce que les Ouattara, ont gelé leurs comptes, Adou, Adou, hum.

Tu n’es pas le seul juriste à venir sur la place publique, réciter tes cours de droit pour incriminer, tes frères ivoiriens, que ouattara va faire empoisonner dans les prisons pour leur tuer car c’est le but. Je te rappelle que ce sont des ivoiriens que ces « nouveaux ivoiriens » te poussent à détruire et troubler leur quiétude. Les flagrants délits, les détournements de deniers publics, les fauteurs de trouble…., regarde devant toi, ils sont là et te manipulent, non, frère, tu es trop noble, fier, digne, pour assumer une telle mission. Vaut mieux être pauvre que cette richesse d’esclavage où tu te trouves aujourd’hui. Je préfère que tu sois seul que mal accompagné. Les gens se moquent de toi et par ricochet, de nous les agni et je n’en suis pas heureux. Je t’interpelle. Adou, pardon, je te demande pardon. Pardon, mon frère, pardon, au nom de tous les agni ahua, je te demande pardon, arrête ça.  Mandat d’arrêt à gauche, mandat de dépôt à droite, arrestation des députés qui ne sont pas du RHDP, que tu poursuis, il faut arrêter. Ce sont des procès politiques. Laisse-les ouattara trouver un des leurs à faire ce boulot. Je t’aime trop et je te souhaite, une bonne lucidité. Je ne me suis pas adressé au procureur, mais à mon frère Adou.

                                                                         Joël ETTIEN​

                           Cadre agni et directeur de publication : businessactuality.com

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