Côte d’Ivoire: Juste après le dialogue politique, on découvre des armes chez Soro Guillaume.
A peine le dialogue politique initié par le président Ouattara terminé qu’on vient de découvrir des armes au domicile de Soro Guillaume à Bouaké. Sans être un homme de droit, on est au moins en droit de se demander les raisons de cette découverte subite, juste après la fin des travaux de ce dialogue direct supposé régler tous les problèmes politiques ivoiriens ?
Des armes saisies chez Soro Guillaume
Tous les ivoiriens espéraient en finir avec les tumultes socio-politiques qui bloquent la cohésion et la réconciliation. En initiant le dialogue direct, ces ivoiriens croyaient en sortir et regarder l’horizon avec plus d’amour, d’assurance et d’objectivité, mais ce qui a été lu au journal télévisé du samedi 26 février, par le procureur de la république de Bouaké, faisant état d’une découverte d’armes et présenter ces armes, d’une vétusté sans faille, on se demanderait à quoi elles peuvent encore être utiles ? C’est le désenchantement total.
Les partisans de Soro Guillaume se sentent exclus des résolutions de ce dialogue direct et la plaie ivoirienne n’est pas prête de guérir. On a murmuré que lors de son séjour belge, le président ivoirien, M. Ouattara, aurait approché plusieurs personnalités, au fait de l’aider à avoir la peau de son ancien fils, Soro Guillaume qu’il trouve trop bavard, insolent, irrévérencieux, injurieux.
Soro Guillaume, quant à lui, vient de produire un communiqué de presse, dans lequel, il se reconnaît ni de près ni de loin dans cette découverte. Ainsi donc, la paix ne concerne pas tous les ivoiriens, même si les résolutions de ce dialogue direct ne sont pas encore rendues publiques. Pourtant, le but c’était de rassembler tous les ivoiriens peu importe les fautes politiques commises.
En plus, il parait aussi que la date de péremption du visa attribué à Soro Guillaume, par les autorités belges tirerait à sa fin. En rendant publique ces armes dites de guerre à l’ensemble des ivoiriens, n’est-ce pas une alerte aux autorités consulaires belges de ne plus le renouveler ce visa ?
Ainsi, devenant clandestin en tombant sur un contrôle, Soro subirait la sentence de se voir signifier son cas et le prier de quitter le territoire européen. Il peut même se voir menotté et mis dans un avion pour un rapatriement.
Si le dialogue politique est sincère, il y a des dossiers qui peuvent bénéficier de la clémence, s’ils peuvent contribuer à l’apaisement.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan