Que fait la jeunesse ivoirienne dans des querelles de vieux?INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il faut arrêter de faire massacrer la jeunesse après les élections.

Plus jamais de boucliers humains électoraux dans ce pays. Si l’opposition ne veut pas jouer son rôle d’avant élection, il ne faudrait plus jamais qu’elle incite la jeunesse dans les rues pour se faire massacrer ou emprisonner. Il faut se servir du passé pour se construire dans le présent.

Une adresse toute particulière à la jeunesse ivoirienne par rapport aux élections à venir.

De tout temps, cette jeunesse souvent sans emploi, remplace les forces de l’ordre quand les résultats des élections sont promulgués. Les leaders politiques dont les enfants ne sont pas en terre ivoirienne, lancent des appels au secours en direction de cette jeunesse pour aller chercher ses résultats parce qu’ils ont été spoliés et celle-ci, sans aucune mesure se lance dans les rues.

C’est toujours à certains qu’on vole dans les urnes. Maintenant qu’ils ont tous émargé pour les résolutions du dialogue politique, ils sont tapis dans leur salon, attendant que les enfants d’autrui soient jetés dans les rues pour revendiquer leur succès. Que font-ils maintenant pour exiger la conformité de la composition de la commission électorale indépendante, la CEI ? La sécurité des urnes, c’est maintenant qu’il faut en parler. La révision du listing électoral, autant de sujets majeurs que l’opposition attend toujours au dernier moment pour lancer les enfants dans les rues.

Il faut désormais que quiconque lance de tels messages à la jeunesse, se fasse arrêter et subisse le coup de la loi. Ce que ces jeunes oublient, celui qui se fait prendre en sort avec un casier judiciaire rempli de remarques; quel patron emploiera un rebelle ou un syndicaliste dans son entreprise ?

C’est maintenant qu’il faut attirer l’attention de tous les jeunes afin d’arrêter de servir de bouclier pour des politiciens souvent ingrats et égoïstes, qui ne font pas participer leurs propres enfants aux différentes marches de protestation.

Pour celui qui se croirait voler sa victoire, soit il fait appel à la gendarmerie ou à la police, soit il porte plainte. La jeunesse qui connaît des difficultés d’emploi, on ne va pas alourdir son sort en voulant faire plaisir à des leaders politiques.

L’opposition ivoirienne de son côté ne fait rien dans les débuts et attend toujours les moments chauds pour livrer les jeunes dans les rues qui se font massacrer par les forces de l’ordre. Il faut que cette pratique cesse. La population n’est pas formée politiquement, donc elle devient une proie facile d’incitation à la haine.

Il appartient donc à la justice de redoubler de vigilance. Quand un leader politique lance un appel, qu’il assume ses responsabilités. S’il y a mort d’homme, qu’il assume. Celui qui invite les enfants à la mort pour salir leur casier judiciaire, ce dernier doit répondre de ses actes devant la justice. Une opposition n’est pas là pour inciter la jeunesse à la mort mais à la vie.

Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions, car une jeunesse n’est pas faite pour servir d’abattoir mais pour construire le pays.                                        

Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment