Le FPI met en place une stratégie pour la conquête du pouvoirA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Attention au risque d’embrasement sur le terrain, le FPI a été refoulé au nord.

Le FPI a été refoulé au nord. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets et c’est ce qui va se passer bientôt en Côte d’Ivoire pendant les campagnes présidentielles qui s’annoncent avec beaucoup de crainte pour certains et d’assurance pour d’autres, si le gouvernement ne prend pas des mesures d’apaisement dès maintenant.

le FPI a été refoulé au nord.

Une délégation du FPI au nord de la Côte d’Ivoire a essuyé des cailloux, le samedi 20 juin dernier.

On s’en souvient qu’une délégation conduite par le ministre Adjoumani avait essuyé des injures et la jeunesse de Daoukro, à la tête, le député Akoto Olivier avait tenté de les refouler, alors que cette délégation était allée pour des dons.

La direction du PDCI RDA n’avait pas condamné l’acte. En politique, les actes d’une telle envergure, ne s’oublient pas. Nous en avons parlé pour attirer l’attention du parti du vieux Bédié que les conséquences d’un tel acte, peuvent être graves.

Le samedi 20 juin 20, une délégation du FPI a essuyé des affrontements au nord considéré comme le fief du RHDP. Si le FPI paye ce refus, c’est par son alliance avec le PDCI RDA, qui avait tenté de fermer l’entrée de la ville du président Bédié aux ministres de la république.

Peut-on se dire que cette campagne sera houleuse et risquée, oui, elle le sera au regard du passé et des règlements de compte. Il va avoir des zones de non-droit à certains candidats et le risque d’embrasement, n’est pas loin.

C’est pourquoi, il appartient au gouvernement, de prendre des mesures fortes pour sécuriser tout le territoire national, encore les djihadistes et terroristes sont aux portes de la Côte d’Ivoire, ne pas agir maintenant attesterait d’éventuels embrasements sur le terrain, pendant la période des campagnes.

Il appartient au président Ouattara qui a dit publiquement qu’il quittait la vie politique et qui va superviser cette élection, de prendre des mesures de sécurisation et laisser les équipes se rendre où bon semblerait d’aller conquérir leurs électeurs.

Ce n’est pas parce que l’autre a pris vos habits que vous devrez le suivre nu.

Pour cette fois-ci, il faudrait qu’il y ait une élection apaisée, participative et que les résultats satisfassent tous les camps. Le perdant vienne saluer publiquement le gagnant.

Dans une compétition, il y a toujours un perdant et un gagnant, ce n’est pas la Côte d’Ivoire qui ferait entorse à cette litanie. Il faut aussi qu’on évite d’exposer la vie des enfants à des morts. Quiconque lancerait des mots d’ordre allant dans le sens de : « allons chercher notre victoire volée » qu’il réponde de ses actes.

Une élection présidentielle, a été inventée pour que celui qui sort de ce challenge, apporte du mieux-être à ses compatriotes et non le contraire.

Il faut que tous les candidats puissent se rendre partout où il veut aller, seuls les résultats des urnes situeront les vainqueurs. Les ivoiriens sont fatigués d’être des viandes non consommables aux politiques.

                                                             Joël ETTIEN

               Directeur de publication : businessactuality.com

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