PDCI RDA tout est bloquéA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Au PDCI RDA, tout est bouclé, géré et le président Bédié sera plébiscité à la convention.

Tout est bouclé, géré et personne d’autre à la convention du PDCI RDA, ne pourra se présenter contre le président Bédié et pourquoi Jean-Louis Billon, qui était un des gros espoirs de la jeunesse de son parti, a plié l’échine face à son père Bédié ?

Tout semble enfin bouclé au PDCI RDA

En ce qui concerne M. Thiam, le président Bédié est son parrain et les autres, on les considère comme des lions sans dent, au demeurant des menus fretins, donc la roue est libre devant le futur candidat du PDCI RDA, Monsieur Aimé Henry Konan Bédié, HKB.

Le président Bédié est parti pour assujettir tous les prétendants. On annonce qu’une frange de jeunes loups de ce parti, va faire une déclaration pour dénoncer la non recevabilité de la candidature selon les règles qui régissent le PDCI RDA. Ils arrivent.

Du vivant du père de M. Jean-Louis Billon, il faisait affaire avec le président Bédié, des grands amis. A cette époque, il n’y avait pas de problème et le jeune Billon était encore tout petit. Il voyait les choses se faire sans comprendre trop les enjeux futurs qui allaient le rattraper plus tard. C’est ainsi qu’en 2002, le président Bédié sentant des dangers venir par rapport à ses biens dans certaines sociétés, va modifier l’écriture en cédant ses parts d’actions à des gens acquis à sa cause, ce qu’on appelle, des prête-noms, surtout dans les entreprises des Billon. Mais il a toujours l’œil sur tout et il suit à la lettre ce qui se passe dans la grande entreprise des Billon. Je rappelle que les Billon, sont le deuxième employeur ivoirien, après l’état de Côte d’Ivoire.

Bédié et la famille Billon

A la mort du père Billon, l’héritage revient à son fils Jean-Louis, cautionné parle président Bédié. Chemin faisant, Jean-Louis mord à la chose politique. Le président qui se croit le « père spirituel » du jeune Jean-Louis Billon, le prend sous sa coupole et le propose à se candidater dans sa région, voilà donc, Jean-Louis, élu président du conseil régional du Hambol, dont la capitale est la ville de Katiola.

La bannière sous laquelle, Jean-Louis Billon est élu dans sa région risque de poser problème, puisqu’il y a le logo du RDR dans ses colorations. Le président Bédié, lui demande de rendre sa démission. Jean-Louis Billon écoute beaucoup, son parrain vers qui, il va régulièrement prendre des conseils et le président Bédié, en la matière, est très outillé et c’est un vrai sachant qui se trompe rarement.

Jean-Louis rend donc sa démission et les jeunes comme KKB, vont s’en servir un moment pour le confondre, toujours le président Bédié le tranquillise. Voilà que les élections présidentielles de 2020 approchent et très tôt, il tente de s’y lancer. Le président Bédié n’avait pas encore dit son dernier mot. Des jeunes du PDCI RDA voient et espèrent mordicus que Jean-Louis sera parmi les prétendants. Ils lui forment des clubs de soutien.

Ce qu’ils oublient c’est que pour faire une campagne, il faut de gros sous, des milliards et le président Bédié, ne va jamais prendre sa propre fortune pour la mettre à la disposition d’un candidat outre que lui. Jean-Louis est donc appelé par son père de s’aligner à sa candidature et faire en sorte qu’il n’y est personne d’autre pour le perturber à la convention et s’il était élu président de la république, il sera son vice-président à qui, il laissera le pouvoir quand il aura fini de corriger ses erreurs, en fait, quand il finira de régler ses comptes contre ses adversaires, parmi lesquels, Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, les comploteurs de sa chute en décembre 1999.

Donc voilà, tout bu, l’abdication de Jean-Louis Billon.

Dans son discours pour l’annonce de sa candidature, il a aussi prononcé le nom de M. Tidjane Thiam, qui viendrait se joindre à son équipe. Une frange de la jeunesse ivoirienne, voyait en ce dernier, le seul capable de créer des problèmes au candidat du RHDP très tôt, son nom a commencé à retentir dans les milieux. L’homme ne connait plus politiquement son pays, fut-il le petit-fils du président Houphouët Boigny.

Il est parti depuis longtemps du pays pour servir dans les grandes entreprises internationales et son savoir-faire en a sauvé beaucoup pour des redressements économiques. La Côte d’Ivoire, devient trop petite pour sa pointue actuelle, quand-même qu’il peut donner un coup de main, dans certains dossiers chauds pour les débloquer.

Mais ce qu’on doit retenir, Thiam est le feuil du président Bédié. Il était son parrain à son baptême religieux et à son premier mariage. Il est très croyant tout comme le président Bédié. Quand il avait obtenu ses diplômes de major de ses promotions, le président Bédié, était à ses fêtes. D’ailleurs, quand il a été élu président de la république, il avait nommé ministre pour le préparer à une future succession. Bien avant, il avait été nommé directeur général des Grands Travaux à l’époque.

A aucun moment, M. Thiam ne viendrait faire de l’ombre à son père, jamais. Il a un devoir et une obligation vis-à-vis de son père Bédié, même grabataire, comme le font croire certains.

Tout est bouclé, qui reste d’autres au PDCI RDA pour affronter le sphinx de Daoukro ? Les égarés, mais ils sont combien ?

Très tôt, il fait appeler KKB pour le nommer conseiller spécial, celui-là qui serait capable de par ses propos virulents de le confondre.

Maintenant, les autres comme KKP, celui qui semble ne pas mordre à la machinerie et qui s’attaque déjà de front à M. Kakou Guikahué, l’homme qui est au courant de tout et qui orchestre tout. Ils vont trouver, un point de chute à ce député bouillant et intrépide, parti comme indépendant de Yamoussoukro, la ville natale du père fondateur du PDCI RDA, M. Kouassi Kouamé Patrice, alias KKP, qui est venu après son élection, remettre entre les mains du président Bédié, sa victoire, il devient de facto, membre de la grande famille du DPCI RDA.

Le président Bédié a tout bouclé au PDCI RDA

L’homme, n’est pas maitrisable et il est de surcroit, un homme de droit que personne n’arrive à calmer, il voulait aussi, tenter sa chance à la convention et voilà que tout est pipé, bouclé et géré. Comment va-t-il faire ?

Pour le moment, le PDCI RDA appartient au président Bédié qui a bien sélectionné ses gladiateurs pour sa campagne, la dernière de sa vie politique. C’est du quitte au double.

Quand, tous ces caciques jeunes sont écartés de la course, qui restent-ils encore au PDCI RDA pour faire ombrage au vieux ?

Le tout n’est pas d’écarter ses propres partenaires pour en faire des ennemis, mais il ne faut pas prendre, sa vérité pour de la réalité.

                                                            Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com

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