Côte d’Ivoire: Ce que je retiens de la mort du candidat déclaré du RHDP.

Mort du candidat déclaré du RHDP: Or donc tout se résume à ça ? Le monde des ingrats et des méchants qui s’élargit et se rétrécit à la mort, c’est bien ça ce monde où nous vivons.

Mort du candidat déclaré du RHDP

M. Gon Coulibaly, le Premier Ministre ivoirien, le candidat déclaré du RHDP, a lutté vaille que vaille pour tenir la route pour apporter, le bien-être à ses concitoyens. En mai dernier, en plein corona, il a été victime d’un malaise et transporté d’urgence à Paris.

Bon Dieu, que n’avons-nous pas entendu sur le monsieur ? Il est mort. Non, il lui reste un petit fil que, seul le président Ouattara devrait débrancher pour qu’il s’en aille. Les réactions sur les réseaux sociaux, à travers les directs, l’ivoirien, n’est plus humain.

Ils ont enterré vivant le Premier Ministre, alors qu’il luttait pour se mettre au service de son pays. Il s’est battu et les mauvais présages, n’arrêtaient pas de forcer le malade à entrer sous la terre, vivant.

J’ai dit non, pour le moment, il n’est pas mort. J’en ai reçu tellement de commentaires diversifiés que j’assume. Je ne l’avais jamais rencontré, mais j’ai lutté avec lui, le petit temps qui lui était imparti.

Mon appui, mon ami, l’ambassadeur Aly Touré était le seul qui me disait toujours Yako (compassion en langue ivoirienne) à toi, Joël. Quand mon ami Aly Touré ne me répondait pas, le matin du départ du candidat, j’en ai pris de la panique, jusqu’à ce qu’il m’envoie, des images de lui, en compagnie de l’illustre ressuscité et mon inspiration, m’a fait rebondir sur mon clavier, pour crier : « MERCI Seigneur »

Devant mon poste téléviseur, je le vois encore s’agripper à la barre de l’échelle de l’avion, escaladant les marches pour descendre, le regard plein d’espoir. Il fut surpris de voir le président de la république et son épouse, l’attendre au-bas de cette échelle. L’émotion était à son comble et le petit temps qui lui était imparti, a suivi son cours. Quand il disait et je cite : «  président, je vous aime » alors que c’était ses adieux qu’il faisait en public pour manifester mon ardent amour fraternel à son « père ».

On a tous cru que c’était le début d’une longue marche vers son but final, participer à la campagne présidentielle. Il était tout flambant neuf, avec un visage renfloué qui lui donnait trop jeune.

L’espoir qu’il donnait à chacune de ses sorties, me laissait croire que, le soutenant de son vivant, je n’avais pas fait le mauvais choix.

Adieu au candidat déclaré du RHDP

M. Amadou Gon Coulibaly s’en est allé et j’entends ça et là, des oraisons vraiment, l’ivoirien. Celui que tous donnaient pour mort, maintenant les mêmes, viennent compatir. Je crois qu’ils voulaient, ce qui lui est arrivé, mais alors, pourquoi venir déverser ce venin verbal, cette moquerie, dans des déclarations hypocrites ?

Donc, il faut des morts pour aimer les morts par les vivants ? J’ai mal. On aurait simplement pu le soutenir de son vivant, mais il est mort avec tout ce que les autres ont écrit pour le tuer. Il voulait sans doute, montrer le contraire, mais Dieu, le maitre du temps et des circonstances, en a voulu autrement.

Ils vont s’aligner, les ennemis de l’extérieur de ses familles biologique et politique et ceux de l’intérieur qui voulaient son ascension politique, devant sa dépouille mortelle pour se moquer de lui. M. Gon Coulibaly, s’en allé.

Donc il n’y a que les morts qui peuvent rassembler autant les vivants, diantre ! J’espère, qu’il les verrait passer chacun devant son cercueil et il se dira, pauvre de ce monde, cher ami, tu m’avais jalousé, combattu, je m’en vais et là-bas aussi, je serai encore le premier à te recevoir.

Les grands marabouts font faire de ces médicaments, pauvre de M Ouattara, pour renverser son esprit au profit, à des profits pour qu’ils deviennent tous des dauphins. Yako, M. Ouattara !

Le monde, ce monde, vraiment !

                                                                     Joël ETTIEN

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