Côte d’Ivoire: ces élections de 2020, ne doivent plus diviser les ivoiriens pour faire plaisir à des camps

Les élections approchent en Côte d’Ivoire, que les ivoiriens pour une fois, prennent leur temps pour comparer les programmes de société des candidats et que le peuple ne se fasse pas peur pour tomber dans des violences inutiles, la nation ivoirienne a besoin de paix. Il ne faudrait plus chercher à faire plaisir à des camps, en sacrifiant sa vie.

Les élections présidentielles approchent à grand pas en Côte d’Ivoire

La période de la vente des illusions approche. 1960-2020, si les ivoiriens n’ont pas tiré le maximum de leurs erreurs pour toujours retomber dans des pièges pour permettre aux autres de se servir de leur « ignorance » pour renflouer leurs comptes bancaires et regretter après et attendre chaque 5 ans pour se rouler par terre, cette année-là, qu’ils prennent leur temps pour comparer ce que chaque candidat leur propose, avant de choisir.

Pour ceux qui n’aiment pas lire, pour une fois, qu’ils se donnent à ce jeu pour lire et vraiment lire entre les lignes. Leur vie en dépend et il ne faudrait pas que les autres décident à leur place. Quand le regret vient toujours après, ça rend aigri et tout aigri est un homme dangereux dans une société où de par sa propre faute dans le choix, rumine des rancœurs.

Il faut éviter que c’est toujours, l’argent qui doit les orienter et les autres qui choisissent à leur place pour venir passer tout leur temps à ressasser des douleurs qui ne font pas avancer, ni l’homme ni le pays.

Les élections ne doivent pas être source d’angoisse

Les élections ne doivent pas être source d’angoisse, de peur, de crainte et en l’état, le peuple n’arrive pas à se concentrer sur sa vision de la clarté pour se choisir un bon et vrai leader. La démocratie n’est pas source de malentendu.

Il y a 30 ans, des leaders politiques ivoiriens se sont servi de la population, souvent dans des conflits et des palabres et les ivoiriens ne peuvent pas continuer dans ce schéma. Maintenant, il faut une nouvelle classe d’ivoiriens. On ne peut pas lier le sort de tout un peuple à des individus. Bédié a gouverné, son temps est passé, Guéi est passé, Gbagbo aussi a régné, son temps est passé et Ouattara a servi et son temps est révolu. Les ivoiriens doivent-ils céder leur sort à des individus sans penser à eux ?

On peut être PDCI RDA et se mettre au service de la nation quand c’est le FPI qui est au pouvoir. On peut être RHDP et se sentir à l’aise quand c’est un agni qui est au pouvoir et ainsi de suite. Il faut que les ivoiriennes comprennent qu’on ne vit pas pour les autres, mais soi-même.

Ouattara s’en va. Gbagbo doit rentrer se reposer. Bédié doit logiquement laisser le soin à sa jeunesse tout en l’encadrant et les ivoiriens doivent comprendre que, quelque soit la beauté d’un cadavre, il faut bien songer à l’inhumer et faire un effort sur soi, pour faire le deuil.

Cette année-là, il ne faut pas que des fanatiques tombent dans des émotions pour faire basculer le pays dans une autre guerre. Pour prendre partie d’un litige, il faut bien demander les causes de ce conflit.

Aux jeunes ivoiriens dont certains n’ont pas d’emploi et qui broient du noir, qu’ils sortent de l’obscurantisme pour laisser la lumière illuminer leur destin. Personne n’a le monopole de diriger la vie personnelle si ce n’est que soi à partir de ce qu’on se donne comme vision. Jeunesse ivoirienne, quel est ta vision pour toi, pour ta famille, pour ton pays et qu’est-ce que tu sais ou appris à faire ?

C’est pourquoi, je milite pour un vivre-ensemble où on peut être différent et être des meilleurs amis. Si on pouvait faire de la politique comme ce qu’on fait dans le vrai amour, on s’en sortira grandis. On peut être du nord et épouser un homme de l’ouest. Une femme de l’ouest peut marier un homme de l’est et un homme du centre se mettre en ménage avec une femme du nord, mais pourquoi en Côte d’Ivoire, on confond tout pour faire plaisir à des individus qui s’en servent pour eux seuls ?

Cette année, évitons le mensonge et regardons l’avenir avec optimisme.

Joël ETTIEN

Directeur de publication: businessactuality.com