Côte d’Ivoire: des orpailleurs clandestins, assassinent des forces de l’ordre

Les orpailleurs clandestins sont devenus de véritables menaces pour les forces de l’ordre qui tombent sous les balles assassines dans les forêts ivoiriennes; et pourquoi ce silence de la part des autorités sur les atrocités commises par ces derniers?

Qui sont ces hommes déguisés en orpailleurs…?

Les orpailleurs clandestins, font des dégâts incroyables en Côte d’Ivoire et aucune mesure, ni de disposition. Les autorités ivoiriennes, ont mis en place pourtant une brigade de lutte contre ces terroristes, déguisés en orpailleurs, mais ils tuent les forces de l’ordre, toutes les nuits. L’adjudant de la marine nationale, Gnanzouhé Kipré Bernard en a fait les frais, dans la nuit du 10 au 11 octobre à Adzopé. Il faisait parti de la brigade de lutte contre ces orpailleurs clandestins.

En patrouille à Nian, à 15 km de la ville d’Adzopé que MDL Bernard Kipré, va butter sur les caïds djihadistes qui ont envahi, les forêts ivoiriennes, détruisant tout sur leur passage et il ne s’en sortira pas vivant, l’assaillant à tiré sur lui à bout portant. Il tombe et meurt sur le champ. Ses compagnons, au vu de l’artillerie lourde de ces assaillants, ont préféré quitter les lieux. La question, qui emploie ces orpailleurs et pourquoi, sont-ils plus armés que les forces de l’ordre ? Pourquoi, tout le monde sait où ils opèrent et dans la journée, on n’y envoie pas les forces de l’ordre que seulement dans la nuit ? Pour qui, opèrent-ils ? Que cachent-ils ces orpailleurs pour se croire tout permis dans un pays de droit ?

La Côte d’Ivoire, devenue le far-west 

Les questions sont illimitées et innombrables. Le seul capable de nous instruire sur cette nuisance mortifère de ces délinquants, c’est le pouvoir ivoirien, à qui incombe la sécurité de la population. A Abengourou, à l’est du pays, c’est un gros arsenal de guerre et d’extraction d’or, que les forces ont réussi à démanteler. A Daoukro, la ville natale du président Bédié, ils sévissent avec la complicité des ressortissants de la ville, là aussi, les dégâts sont à déplorer.

A Toumodi, les paysans hésitent d’aller au champ de peur de croiser leur chemin. A Dimbokro, où le président Ouattara s’est rendu en visite d’état, ils opèrent et à aucun moment, il en a parlé dans ses différents discours, alors qu’à cause de ces orpailleurs le fleuve N’zi, grand et riche en poissons, ne coule plus. La végétation s’abomine. A Lakota, le capitaine Pierre a été découpé à la machette par ces mêmes bandits et jusque-là, ils continuent de vaquer à leurs occupations, dans les forêts de cette région.

Ont-ils une autre mission que celle de trouver de l’or…?

Ces orpailleurs, sont-ils en mission et pour qui ? A qui profitent leurs butins et pourquoi, le pouvoir ne leur arrive à bout ? Dans certains villages ivoiriens, c’est la désolation totale à cause du pillage, la mort des populations, sous l’effet de la peur, elles abandonnent tout et croupissent sous le poids de la misère et de la faim, puisqu’elles n’arrivent plus à aller au champ pour se nourrir. Le problème est grave, il faut absolument que le pouvoir prenne ses responsabilités pour juguler ces terroristes. En parler, ne veut pas dire qu’on fait de la politique.       

                                                                              Joël ETTIEN

                        Directeur de publication : businessactuality.com