le président Dramane Ouattara et le président Bédié, deux grands leadersINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire/Devoir de mémoire: Mr Bédié, une décision qui vaut son pesant d’or

Je salue avec honneur le retrait de la candidature de Mr Bédié face à Mr Alassane Dramane Ouattara, non éligible au sens de la Constitution  ivoirienne… c’est une pertinente décision qui pourra sauver la Côte d’Ivoire  d’un péril certain… Je suis heureux d’avoir, le premier, préconisé cette solution salvatrice très tôt, avant beaucoup, pour ne pas dire avant tous le 31  janvier 2011, dans une de mes analyses intitulée : « Que restera-t-il à Ouattara sans Mr Bédié ? »   

« Que restera-t-il à Ouattara sans Mr Bédié ? »   

Voici une question qui doit nous mobiliser dans le sens d’une réflexion stratégique pour comprendre et exploiter la fragilité de celui qui se présente comme un puissant. Cette marionnette  notoire des intérêts étrangers comparable à un aigle qui s’élève au-dessus tout, qui vole très haut au point de donner à croire qu’il toucherait le ciel.  Il vole et revient se poser dans les arbres, à quelques mètres du sol, narguant ainsi les autres créatures qui n’ont pas d’aussi puissantes ailes.

On voit très aisément que deux choses permettent à l’aigle d’agir ainsi : il s’agit de ses ailes d’une part et du siège (l’arbre) où il se pose après ses parades d’autre part. Les ailes, ce sont les suppôts de Mr Alassane Dramane Ouattara, définis comme étant la Communauté Internationale. C’est elle qui lui donne cet air d’un grand aigle volant au-dessus des sommets. Mais à quoi sert-il à un homme de tourner dans l’espace s’il ne peut pas avoir « un pied à terre » ici-bas ? Voilà pourquoi l’aigle s’allie avec quelques arbres bien plantés dans la terre.

En effet, la Communauté Internationale, si elle reste respectueuse du Droit et de la Souveraineté de chacun de ses membres, ne saurait s’y ingérer en contradictions des dispositions constitutionnelles nationales. Mais contre le bon sens et contre le Droit, la France et les états englués par elle dans cette aventure hors la loi, ont « oint » Mr Alassane Dramane Ouattara comme Président (de quelle République ! ! ! ?). Mais en même temps qu’il utilise ses grandes ailes puissantes, il se rend compte que cela ne suffit pas pour effectivement avoir un territoire sur lequel il va exercer son pouvoir. Car bien que puissante, la Communauté International ne demeure pas moins virtuelle. C’est la raison pour laquelle cet aigle aux ailes puissantes a fait alliance avec le plus gros arbre séculaire local : Mr Bédié. Même s’il refusait cette alliance, la mafieuse Communauté Internationale trouverait moyens de l’y contraindre, car c’est une question de « vie ou de gros sous » pour elle et pour sa marionnette de Ouattara.

Mr Bédié offre un paravent confortable à Mr Alassane Dramane Ouattara

Bon gré ou mal gré, je pense que Mr Bédié offre un paravent confortable à Mr Alassane Dramane Ouattara. Car tant que M Bédié sera maintenu à ses côtés, Ouattara et son projet du pacte colonial jouiront du label « Houphouët » à travers les appellations : PDCI ou RHDP. C’est cela qui donnait  au camp Ouattara un certain crédit qui d’ailleurs a commencé à se dissiper dès la nomination de Mr Soro comme Premier Ministre (je dirai plutôt premier sinistre.)

Le Président Laurent Dona Fologo avait déclaré dans le JT (RTI) du 23/01/11 que Ouattara et ses maîtres avaient tout planifié pour qu’il soit Président…  Et que les élections n’étaient qu’une mascarade…
Et pour preuve, tout le monde s’accorda sur le fait qu’il y avait eu de la fraude au Nord, mais qu’elle avait desservi le candidat Bédié. Ce fut si vrai que le PDCI avait décidé de déposer des réclamations.

Dans l’hypothèse où le PDCI déposait ses recours, que ce serait-il passé ? Il y aurait plausiblement la possibilité que Ouattara perde le bénéfice des suffrages frauduleusement portés à son crédit. Et suivant l’ampleur de ces fraudes et du redressement conséquent, M Bédié, ayant récupéré les voix à lui fraudées par Ouattara, dépasserait le fraudeur pour se retrouver au deuxième tour avec le président Laurent Gbagbo. Voilà ce que laissait présager un recours de M Bédié déposé en bonne et due forme au 1er Tour.

Mr Bédié et le PDCI le savaient tout comme le camp Ouattara. Alors on se demande pourquoi M Bédié et son parti avaient-ils négligé cette occasion de se retrouver au deuxième tour ? Pourquoi le PDCI avait-il déposé son recours aussi tardivement, hors délais ? Est-ce par ignorance des règles juridiques ? La couleuvre est dure à avaler car les juristes ne manquent pas au PDCI. Comment expliquer donc ce comportement irrationnel et intriguant de M Bédié qui n’est pourtant pas un novice en politique ? La réponse est contenue, à mon avis, dans ce que le Président Laurent Dona Fologo appelait la « mascarade ».

En effet, la France avait déjà saisi et validé la formule qui allait, au terme de la prétendue élection, sortir Ouattara vainqueur.  La démarche de M Bédié (imprévue), si elle n’était pas étouffée dans l’œuf, aurait eu comme conséquence de tout mettre en cause. C’est-à-dire de voir Ouattara écarté de la compétition. Etouffer la contestation de M. Bédié dans l’œuf, c’est de le contraindre à faire semblant d’introduire auprès du conseil constitutionnel des recours.

Sur quel levier la France a-t-elle joué pour y arriver ?

Le chantage, les menaces sont monnaies courantes dans tout jeu mafieux.
Si donc Mr Bédié a été contraint de sacrifier son avenir politique (aller au 2ème tour) sur l’autel du projet colonialiste porté par Ouattara et la Communauté Internationale contre la Côte-d’Ivoire, il n’est pas faux de soutenir qu’il est maintenu contre son gré à l’hôtel du Golf, auprès de Ouattara qui bénéficie ainsi du label « houphouëtiste ».

Une corruption intellectuelle dont sont victimes les admirateurs du père de la Nation, feu Félix Houphouët Boigny. Mais Dieu aidant, la fourberie et la supercherie malicieuse de ces gens ont été dévoilées. Et contre cette « bête immonde qui sied en ce lieu saint », de plus en plus de voix s’élèvent contre. En particulier, celle de la jeunesse du PDCI RDA. Et voilà où les choses deviennent intéressantes. Car c’est à ce niveau que je vais répondre à la question : Que restera-t-il à Ouattara sans Bédié ?

Il faut défaire ce que l’ennemi fait. Le camp Ouattara veut s’offrir un parfum de sainteté en se servant du label de l’houphouëtisme, via la caution que Mr Bédié est contraint de lui donner. Il faut donc couper l’arbre qui sert à la « bête immonde » de se poser dans notre territoire. Couper l’arbre, c’est tout faire pour faire entrer les membres du PDCI dans la République constitutionnelle de Côte d’Ivoire. Si cela réussit, il restera à Ouattara le cauchemar de s’être cru Président. Il lui restera aussi la rébellion dégoulinante du sang des femmes éventrées et des Ivoiriens tués. Des « hors-la loi », des sanguinaires pour la plupart analphabètes et ignorant de ce qu’est la démocratie. La troisième chose qui lui restera, c’est la fameuse communauté Internationale suspectée, dénoncée, incriminée et rejetée partout où le droit international a encore un sens.

En somme tout ce qui lui restera ne sera qu’un vil et abject ramassis de « voyousie ». Cela ne saurait faire de lui un Président d’une République : celle de notre beau pays la Côte d’Ivoire pour tous. Pour arriver à cela, le gouvernement du Président élu (SEM Laurent GBAGBO) doit encourager la contestation de la jeunesse du PDCI. Il faut l’aider à s’organiser et à s’amplifier. En dehors de la jeunesse de ce parti, il faut tenir des réunions fréquentes avec les élus du même parti. Il faut travailler inlassablement à leur retour dans la vraie République. Le même travail doit être organisé avec nos frères du Nord qui souffrent au quotidien le martyr des sanguinaires de Soro et de Ouattara. Les cadres et les élus de ces zones doivent être aidés dans leurs élans patriotiques contre la terreur des tueurs de Ouattara.
La dernière action consistera à enlever le « kyste » du « Golf Hôtel » au cœur de la République. En effet, c’est elle qui donne à Ouattara et à ses suppôts mal intentionnés l’illusion du bicéphalisme de l’Etat de Côte-d’Ivoire. Videz le Golf Hôtel de ces rebelles et vous verrez que Ouattara sera réduit à qu’il n’a jamais cessé d’être : un aventurier sans territoire fixe (ASTF).

Apprenons à nous organiser, à travailler sur des stratégies de victoire pour libérer la Côte-d’Ivoire et l’Afrique.
Patriotiquement votre

Patrice AGBO

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