Fin des élections présidentiellesA LA UNE AFRIQUE 

Ivoirienne 2020: Les élections présidentielles, terminées, que faire pour l’avenir?

Les élections présidentielles ivoiriennes, semblent derrière les ivoiriens, l’essentiel doit amener à réfléchir pour l’avenir car le temps n’attend pas, les indécis.

Trop de carence dans ces élections présidentielles…

Les élections ivoiriennes de cette année, ont montré trop de limites, l’écart se creuse chaque jour et les personnalités administratives se sont rendues coupables pour favoriser la montée des tensions sociales. Ces élections-ci, ne se sont pas bien passées, même si le président Ouattara est l’élu confortable. L’opposition ivoirienne, s’est désamorcée en fragments profitables au pouvoir. A cette allure, qui peut me dire que le candidat Ouattara ne passera pas au 1er tour ?

Pourquoi, c’est madame Gbagbo qui, la première à demander la vacance du pouvoir ? Après c’est M. Mamadou Coulibaly qui prend la parole et du coup, celui qui porte la parole de l’opposition, M. Affi N’guessan s’est senti fragiliser ou mis en minorité, du coup, l’opposition semble fragilisée et émiettée.

Le monde va bientôt féliciter officiellement le président Ouattara quand il sera proclamé vainqueur par le conseil constitutionnel. Il sera encore dans l’arène et toujours maitre et propriétaire de son fauteuil.

Pendant que les rues étaient bondées par le soulèvement, les opposants étaient cachés et quand ils sortent en costume pour s’adresser au peuple, c’est à travers des conférences de presse. Personne ne s’est mis dans les rues pour encourager les jeunes qui ont été très courageux. De conférence de presse, le peuple s’est senti trahi par cette opposition éparpillée et qui part en rang dispersé et finalement, on ne sait plus, qui écouter.

Madame Gbagbo a parlé, Mamadou Coulibaly a parlé, c’est M. Affi N’guessan qui, vers la fin, vient comme un cheveu dans la soupe, parler aux ivoiriens. On ne sait plus qui croire. Le monde entier va saluer la victoire au 1er tour, du candidat Ouattara et la Côte d’Ivoire, ne va pas s’arrêter parce que M. Ouattara est président. A force de se braquer contre eux-mêmes le partage des richesses du pays, leur passera sur le nez.

Des élections présidentielles entachées

Le partage des biens dans une société, se fait avec des gens ou politiques qui sont visibles et participatifs et non, des absents. Comment peut-on partager des biens avec des absents ?

Le problème ivoirien, c’est la haine suscitée par les leaders politiques qui s’est embrasée sur l’ensemble et beaucoup ont pris fait et cause, le règlement de compte de leurs leaders politiques. Ceux-ci refusent de partir et dans leur rancœur le peuple s’en fait sienne.

L’opposition ivoirienne, depuis longtemps, n’a pas pris le temps de mieux s’organiser et parler d’une seule et d’une même voix, mais il y en a qui ne veut pas sentir d’autres. Comment dans un système comme celui-là, on peut en tirer un profit pour faire avancer le débat et combattre un système aussi rigide comme celui qui s’est installé sur les bords de la lagune ébrié ?

Les ivoiriens ne sont pas loin de sortir du tunnel, mais il faut qu’ils se donnent ce courage de sortir de ce bourbier car ça ne sert à rien, de tout le temps faire semblant de se taper dessus, alors que leur palabre, n’est pas forcément un bien pour le développement spirituel, économique, culturel, financier et j’en passe. De cette manière de suivre aveuglement ces boxeurs en combats illimités, le temps passera et certains jeunes seront vieux et mourront sans pouvoir construire leur vie.

Comme ce sont les agni, les dioula s’en foutent. Comme ce sont les bété, les adioukourou, diront c’est bien fait pour eux. A reg    arder de près, c’est dans cette logique que les ivoiriens se trouvent et vers la fin, ils basculent vers le culte de la personnalité qui est devenu une braie gangrène. L’idéologie des partis politiques est occultée par ces animateurs de ces cultes personnalisés et le pays, est sans visage politique réel et tout le monde attend que les autres partent pour s’installer, mais quand ?

                                                                   Joël ETTIEN

             Directeur de publication : businessactuality.com

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