Bongouanou dans le désordre civileA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Les émeutes qui viennent de se produire à Bongouanou, ont effacé les traces de la visite du président Ouattara.

Les actes odieux qui viennent de se produire à Bongouanou, dans le Moronou, viennent de mettre fin à la nostalgie des cadeaux et les traces du président Ouattara qui a passé trois jours dans le Moronou.

Bongouanou plongée dans le désordre civile

Donc comme ça, le président Ouattara a effacé ses traces dans le Moronou ? Le président Ouattara vient de quitter le Moronou, il n’y a pas même quelques semaines et voilà, que tout ce qu’il y a laissé, vient de voler en éclat à cause de la politique. Son rôle de garant de la stabilité de la nation tout entière n’a pas été actionné et le crime imparfait vient de se produire, dans le Moronou qu’il prétendait tant aimé.

Pendant trois jours, il a sillonné les trois départements qui forment la région du Moronou et les agni sont sortis massivement croyant avoir affaire, à leur président, le président de la république de leur pays, la Côte d’Ivoire. Ont-ils mal fait pour lui réserver à tel accueil enthousiaste ? Bongouanou est en pleures et personne pour aller essuyer ses larmes, ou du moins, les autorités du pays. Où M. Ahoua Ndoli Théophile, le seul qui semble comprendre son langage ?

Quand, le Moronou refusait cette main tendue du président Ouattara car il faut le signaler, les agni du Moronou, ne trouvaient pas opportun de le recevoir, pour qu’il fasse mains et pieds liés pour se faire accepter, voilà, le prix de la reconnaissance. C’est pourquoi, il maintenu un de leur fils, en la personne de M. Ahoua Ndoli Théophile, inspecteur d’état, dont on avait annoncé son départ, après celui du vice-président M. Duncan.

Affi N’guessan réside à Abidjan et c’est à Abidjan qu’il a tenu ses propos politiques d’opposant, entouré du président Bédié, pourquoi, sa ville et villages paient cette cruauté pour créer cette infamie dans le Moronou  ? Quand on fait croire que c’est à la suite du mot d’ordre de désobéissance civile, que les agni auraient pris des armes pour aller attaquer les magasins appartenant à des dioulas, raison pour laquelle, ceux-ci auraient répliqué, de quel agni, parle-t-on ?

Bongouanou dans l’insécurité ?

Dans le Moronou, il y a un tel brassage que lors de son passage, la RTI, (radio télévision ivoirienne), avait fait un reportage documentaire sur le vivre ensemble des agni et ces dioulas en question. Il n’y a jamais eu d’animosité, puisqu’ils se sont infiltrés, créant de ces métissages, qu’aucun jeune natif de la région, ne peut venir mettre fin, à cette communauté de destin.

Alors d’où viennent ceux qui sont venus mettre le feu criminel et tuer ces innocents agni ? Le Moronou, par essence, n’est pas un peuple belliqueux et ces agni, ont su toujours faire la part des choses, c’est pourquoi, depuis, beaucoup ne se sont pas affichés aux côtés d’Affi N’guessan. Dans le Moronou, il y a toutes les tendances politiques bien représentées, souvent par des natifs de la région, alors, pour des gens qui viennent de te recevoir, il n’y a même pas quelques semaines, ta sécurité et tes renseignements, ne t’ont pas alerté d’un grabuge qui allait se produire chez eux ?

Ainsi, les agni du Moronou, en ont pris de la graine. Le sang de ceux natifs qui a coulé, vient de détruire toutes les traces, déchiré cette alliance, bonne ou mauvaise de son séjour, appelé : visite d’état. Combien de temps prendra-t-il le président Ouattara pour s’asseoir et écouter la douleur de son peuple afin d’y mettre des pansements ? Le pouvoir, toujours le pouvoir, c’est pour qui ?

Peut-on gouverner sur des ossements, de la tristesse, de la douleur, de l’angoisse, à quel moment, le peuple, pourra-t-il contempler, admirer toutes tes réalisations ? Comment, quelqu’un qui a les larmes de douleur, de regret peut-il apprécier des réalisations, fussent-elle pour son bien-être ?

Il y a eu mort d’homme, des maisons brûlées, des dégâts importants, aucune autorité n’en fera le bilan pour tenter de juguler les conséquences et y palier. Ils avancent, le nez dans le guidon. Affi N’guessan, reste et demeure opposant, donc chaque fois qu’il tiendra des propos allant à l’encontre du pouvoir, ses parents payeront le prix ?

                                                      Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com  

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