samedi, février 8, 2025
A LA UNE AFRIQUE

Côte d’Ivoire: Enfin la parole se libère au PDCI RDA.

PDCI RDA, c’est maintenant que va naître la vraie démocratie en son sein car la parole est entrain de se libérer.

La parole est désormais libérée au PDCI RDA, parti septuagénaire

La parole se libère peu à peu et les ondes ne seront plus brouillées. Cette nouvelle classe de militants que les autres partis politiques cherchent et qu’en trouve plein au PDCI RDA, va jouer son rôle.

En faisant le culte exacerbé de la personnalité du président Bédié, le poussant absolument à se candidater, on fait ombrage à la génération montante, émergente et consciente. Bien au contraire, si depuis plus deux mois, le rhdp a désigné son candidat, en quoi, préparer un portrait-robot de celui du PDCI RDA poserait problème ?

Le président Bédié dans son livre : les chemins de ma vie a écrit qu’il n’a jamais eu des amis, mais des suiveurs, fin de citation. Comment ceux qui le suivent peuvent-ils lui dire exactement ce qui se passe sur le terrain pour qu’il y songe à apporter des solutions ? Dans cette délation, ils accentuent le poids du bagage que porte le président Bédié et dont il a bien envie de décharger.

Vers une nouvelle ère ou un risque de division?

Voilà que la parole se libère et les propos sont d’ordre à des revendications majeures au demeurant, à des prises de position qui vont créer des courants forts en son sein et comme la direction n’aime pas dutout les courants, quel sera l’avenir de ce parti qui a formé plein de cadres et qu’il étouffe, c’est-à-dire, le serpent qui se mord la queue.

Le président Bédié ferait mieux de réorganiser tout le système s’il envisage vraiment conquérir le pouvoir d’état qu’il a fait perdre à son parti en 1999. C’est pourquoi, il serait préférable pour ceux qui ont peur de perdre leurs avantages et qui passent tout leur temps à flatter, doivent comprendre que, quand on veut aller à la reconquête d’un pouvoir qu’on a perdu, ces genres d’attitudes frisent la sournoiserie, la fumisterie, l’hypocrisie et la trahison.

Pour peu quelqu’un donne un avis pour enrichir le débat, il est conspué et traîné devant la sentence du roi, mais le PDCI RDA a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé ou qui arrive aux ivoiriens. Il faut faire son mea-culpa pour avoir l’onction et la bénédiction des ancêtres et des vivants mécontents, mais amoureux de leur PDCI RDA.

Tout le monde a les yeux rivés vers juin prochain, période de la tenue de la convention où, il sera préjudiciable d’orchestrer des manœuvres dilatoires pour empêcher les cadres à jour de leurs cotisations et actifs de se candidater à cette convention, au lieu d’aller faire des consensus autour d’une seule personne pour faire croire qu’il est le candidat de tous les militants.

Si véritablement il y a la démocratie, il faut donner la possibilité à tout le monde de choisir et non les contraindre pour aller regretter dans leur salon car c’est dans les salons qu’ils militent avec bravoure pour venir se courber devant le président Bédié qui a besoin de cette maturité pour tirer sa révérence politique pour jouir de sa retraite, au lieu de lui faire croire que sans lui, le PDCI RDA s’écroulera.

Si le parti doit s’effilocher, c’est la somme trop importante des rancunes. Quand on enferme le président Bédié dans une bulle, une tour d’ivoire et que personne, pour ceux qui jouissent de l’importance (élus et nominés) ne peuvent pas le voir sans passer par des corridors, le président Bédié se croirait toujours dans l’obligation de poursuivre la lutte à son âge. Il faut avoir pitié du vieux, quelle force aura-t-il pour affronter le RHDP? Je fais partie de ceux qui aimerais le voir vivant pour le consulter.

Est-ce-que ceux qui le trompent, l’aiment-ils vraiment ? De quoi sont-ils animés pour se mettre en mission pour eux-mêmes au préjudice de tous les cadres et des intérêts de tous les ivoiriens ?

Le fait de libérer la parole au PDCI RDA apportera t-il un changement?

Aujourd’hui, le PDCI RDA est passé dans l’opposition, j’ai l’impression que certains suiveurs du président ne s’en rendent pas compte et qu’ils prennent le rôle d’opposant à la légère. Être opposants politiques en Côte d’Ivoire, c’est avoir à chaque sortie, un caleçon neuf propre et un sous-corps nickel car le temps peut-être un ennemi.

Ils ne peuvent pas se dire opposants et afficher ces attitudes trop glacées, bourgeoises espérant que le pouvoir viendrait tomber dans leurs assiettes. Ils manquent de la solidarité et ils ne servent jamais des exemples des autres pour fonctionner. Si c’est sur Soro aussi qu’ils comptent, Soro se bat pour être président de la république et non devenir un représentant placier.

S’ils veulent que le fpi les accompagne pour porter toutes les souffrances pendant qu’ils sont assis dans les salles pour des conférences de presse, qu’ils détrompent. Qui leur a dit même que le fpi participera à ces élections si les conditions ne sont pas réunies ?

                                                                                    Joël ETTIEN

                Directeur de publication : businessactuality.com

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