Côte d’Ivoire: Est-ce que l’histoire ne va pas rattraper le président Ouattara?

L’histoire rattrapera-t-elle un jour le président Alassane Ouattara ?

Que nous enseignera l’histoire au sujet du président Ouattara?

L’histoire nous enseigne que tous les actes que chacun pose en bien comme en mal, on en rend compte sur terre avant de disparaître. Sans jamais vouloir lancer un mauvais sort, encore que je n’en détienne pas la science infuse, je voudrais aujourd’hui, poser des constats qui me poussent à projeter mon analyse.

Il est le président de la république de Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara.

Tous les grands de ce monde, peu importe l’amour qu’ils ont eu pour leur peuple, ceux qui devraient recevoir les honneurs de ceux-ci, sont rentrés dans l’histoire et les plus mauvais en ont payé cher.

Si aujourd’hui, les ivoiriens continuent de regretter les présidents Houphouët, Gbagbo et crient au président Bédié, ça dépend des actes positifs, surtout de l’affection que ces derniers auraient posé. Aujourd’hui, 90% de la population souhaite son départ, c’est qu’il n’a pas été à la hauteur de leurs attentes.

Il lui fallait coûte que coûte ce pouvoir, par tous les moyens, il l’a obtenu par tous les moyens. Pour son accession au pouvoir, il avait coupé le pays en deux, faire bloquer des médicaments, faire fermer toutes les banques et à la fin, c’est une rébellion, tout ça pour parvenir au pouvoir. Il y est parvenu. C’est un rappel.

Tout va de travers!

Pendant ses différentes campagnes, il n’a de cesse de promettre des milliards à chaque région et construire des universités à gogo et mettre tous les jeunes au travail, oh comment et combien, il était éloquent!

Au pouvoir tout s’écroule autour de lui et tout montre ses limites. Au beau milieu de leurs accords, tous ceux qui devraient l’aider, l’ont lâché parce qu’il parait qu’il n’écoute personne, la preuve, la gestion du virus Corona.

Pendant que l’ONU qui a participé à son accession au pouvoir demande de libérer certains prisonniers pour leur éviter la contagion du virus Corona, lui continue de poursuivre ses opposants pour encore augmenter le nombre déjà trop important dans les cellules de ses prisons.

On dirait vraiment qu’il n’écoute pas. Sans me faire passer de donneur de leçons, il met ses carences sur la table et les rues vont bientôt s’occuper du reste. Souvent, il faut donner du soi pour les autres et chez le président Ouattara, c’est le contraire. La vie doit s’ouvrir sur celle des autres pour leur donner de l’espoir et les outils de la lutte. Il préfère recevoir que de donner. La gourmandise est un péché.

L’atmosphère est inquiétante, crispée et le virus est venu pour mettre le monde au pas.

On peut mentir une fois, deux fois mais quand le mensonge devient un mode de vie, la vérité le rattrape peu importe le mode, donc il faut en tenir compte.

Le président Ouattara a échoué sur tous les projets si ce n’est des crédits, toujours des crédits et il partira en laissant des dettes impensables à régler à ceux qui vont lui succéder. Les recettes du pays n’ont jamais existé pour réaliser tous ces projets pharaoniques et que la gestion de la santé vient de tout mettre dans le garage.

Voir la forêt ne signifie pas l’avoir traversée. Quand quelqu’un se noie, il faut lui tendre la main au lieu de se moquer de lui. Il a montré ses failles et autour de lui, bientôt, tout le monde va le quitter car ceux qui resteront, seront indexés par le peuple qui arrive, pour exprimer son ras le bol et non pas par les urnes par des révoltes populaires. La France n’aura pas le temps de les contenir, les rapports de force se seraient inversés. La contraindront à choisir et c’est du côté du peuple. Encore que cette France a ses problèmes.

Le président Ouattara peut-il rectifier le tir?

Est-ce trop tard pour se corriger ? Oui, car le chien ne changeant pas sa manière de s’asseoir, il sera difficile au président Ouattara de se remettre en cause et corriger ses erreurs.

Je demande pour une fois de l’indulgence. Ce sont des constats et non un jugement. Si le président Ouattara a été induit en erreur, est-ce qu’il aura le temps de se repentir ? Le peuple ne peut pas toujours accepter qu’on lui administre les mensonges comme de thérapies, quand il n’y a rien dans ses assiettes, le seul regard se tourne vers le président de la république. En ce qui concerne le président Ouattara, est-ce que sa propre histoire ne va pas le rattraper ?

                                                                                Joël ETTIEN

                           Directeur de publication : businessactuality.com