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Côte d’Ivoire: Et si Soro avait pris la tête de l’opposition ivoirienne?

 Soro serait-il devenu, le seul à faire opposition au président Ouattara ?

Et si Soro prenait la tête de l’opposition ivoirienne!

A l’affût de tout ce que le pouvoir ivoirien fait, M. Soro s’y prononce rapidement comme une éclair. A la suite du discours d’adieu à la politique du président Ouattara, il fait un décryptage qui a fait de lui, pour l’instant, le seul opposant ivoirien.

Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. M. Soro s’est déterminé à occuper la première place des leaders de l’opposition ivoirienne. Mais le hic, c’est qu’il est en dehors de son pays et il n’y a personne pour capitaliser ce challenge. Désormais, écrit un observateur de la vie sociopolitique ivoirienne, M. Soro serait le seul vrai opposant, Simone et Affi sont disqualifiés. Tous ceux, poursuit-il, qui ont salué le président Ouattara sont aussi des dictateurs, fin de citation.

M. Soro étant en Europe ne serait-il pas, plus renseigné que ceux qui sont sur le terrain ? C’est pourquoi, dans son adresse à la nation, avec derrière lui, le drapeau ivoirien, il a parlé avec solennité. Après avoir dépeint le discours du président Ouattara qu’il qualifie de distraction, il promet la gratuité de l’établissement des cartes nationales d’identité à ses compatriotes ivoiriens, si toutefois, une fois président.

Top départ

La campagne a débuté et le ton change, pendant que le président Ouattara veut faire ses bagages. Pour le président du GPS, si le président Ouattara veut sortir par la grande porte de la politique ivoirienne, qu’il s’en aille. Pourquoi vouloir toucher à la constitution ?

A la guerre comme à la guerre, Soro est vraiment déterminé et son affront est ouvert. Il est prêt à affronter le système, mais hélas, il est éloigné de son pays et ceux de ses lieutenants capables de l’aider sont tous en prison. Le PDCI du président Bédié qui a réussi à fédérer certains partis et mouvements politiques, arrivera-t-il capitaliser tous les risques du déblaiement du terrain par Soro ?

Beaucoup ont trouvé la sortie sans calcul du président Affi et de Simone Gbagbo, trop précipitée et dont le contenu, les mets à l’écart de la lutte. Pour eux, ces deux têtes de pont du FPI, auraient dû attendre, comme le PDCI du président Bédié avant de saluer leur « adversaire. »

Comme sur une piste de course de vitesse, Soro a pris de l’avance, mais il faut qu’il soit sur le terrain et encore que la CEI accepte des dossiers des candidats par correspondance.

                                                                                 Joël ETTIEN

                         Directeur de publication : businessactuality.com

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