les leaders de partis politiquesA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Faut-il faire encore confiance aux partis politiques, pour avoir une nouvelle vision pour le pays?

Il ne faut plus compter sur les partis politiques, qui ont tous failli à leur vocation, d’apporter la paix et le mieux-être. Quelle vision, les ivoiriens ont-ils de leur pays et avec quels rêves, ils doivent se mettre ensemble pour la rebâtir ?

Les partis politiques ont-ils encore de la crédibilité ?

J’ai compris que rien ne sert de courir, mais il faut partir à point, avec méthodes et projets pour soi-même, sa famille et pour son pays. A partir de cette confession personnelle, je voudrais interpeller et toucher les uns et les autres à cet acte républicain.

Toujours et pour vouloir plaire à x ou y, nous avons pris faits et causes pour des palabres qui ne nous regardent pas. C’est vrai, qu’il y a eu de l’injustice à certains niveaux politiques, nous continuons de dénoncer, mais la vie doit-elle s’arrêter si les résultats ne viennent pas dans l’immédiat ?

Alors quelle est la vision de tout ivoirien, puisque c’est quand les cinq (5) arrivent qu’on se jette en pâture sans penser à notre vie et à celle du pays. La Côte d’Ivoire a besoin que ces enfants s’unissent autour des vraies valeurs de paix, de compétence, de projets pour lui permettre de se hisser dans le rang des grandes nations.

N’avons-nous pas mis trop de temps à créer des problèmes là où il ne fallait pas ? Ouattara n’est pas ivoirien, il faut le combattre. Le monsieur s’est battu et nous ou du moins certains l’ont combattu. Il dit qu’il s’en va, logiquement, on doit changer notre fusil d’épaule.

Devons-nous toujours se radicaliser, mais contre qui ou pourquoi ?

On a tous conclu que le désordre qui s’est installé et qui a failli nous diviser, provenait des Bédié, Gbagbo et de Ouattara, des partis politiques, leur temps s’éclipse.

Aujourd’hui, certains ivoiriens croient mordicus qu’insulter, dénigrer serait le chemin idoine et le temps passe sans attendre. Ceux qui sont restés localement, certains ont fermé leur cœur pour ne pas monter dans le train du développement, d’autres avancent. Quand on les voit, selon où on se situe, on devient revanchards, aigris, pendant ce temps, le temps, n’attend pas et les ivoiriens, ne se sont pas encore compris.

Ayons une nouvelle vision selon la direction où nous voulons regarder, mais n’obstruons pas l’essentiel de la vie, c’est-à-dire la postérité, l’amour.

Nous avons fait trop mal à notre corps et à notre esprit. Le président qui sera élu, qu’il songe à libérer tous les prisonniers, annulé les peines d’emprisonnement, à rassembler tous ses frères et sœurs autour d’un projet fédérateur.

Il faut qu’à chaque niveau de notre vie, qu’on songe à apporter notre expertise à notre pays car comme la nature a horreur du vide, ne soyons pas étonnés et surpris qu’on fasse appel à des cerveaux et bras extérieurs.

Il faut s’éloigner de tout esprit de division, de haine, et apportons à la Côte d’Ivoire, j’ai failli dire, à la nouvelle Côte d’Ivoire, une vision nouvelle de rassemblement. On a parlé d’ivoirien nouveau, ce dernier ne viendrait pas de Jupiter ou de Mars, mais cet ivoirien plein de projet, d’ambition qui somnolent en nous, en les réveillant, on devient, cet ivoirien nouveau. Il s’agit de nous et personne d’autre.

Cet ivoirien qui saura aider à partager, celui qui ne regardera plus son voisin avec dédain, haine, répugnance, mais cet ivoirien qui a un ami, au nord, au sud, au centre, à l’est, voilà, le nouveau pari qui doit nous animer. Cette fois-ci, il faudrait qu’on arrive à se rendre partout où on veut pour participer au tourisme local. Il y a tellement de belles choses à découvrir, des endroits magnifiques à connaitre, à cause de la politique, on préfère venir vivre en Europe. Je parie que beaucoup d’ivoiriens, ne connaissent pas leur pays, mais maitrisent mieux la France, l’Amérique. Est-ce normal ?

Oublions les partis politiques qui ont manqué à leur mission, à leur vocation, œuvrons pour notre pays, dans l’exercice professionnel qui nous incombe, ce dont on a passé notre temps en exil ou sur les bancs ou dans les bureaux, à acquérir.

N’est-ce pas que la main a beau se promener, elle finit par retomber sur le ventre ? L’ivoirien ne se sent-il pas bien en dehors de son pays ? Pour vivre, il faut bien créer des ressources, des valeurs, voilà ce à quoi, je vous invite, mes chers parents ivoiriens.

                                                                     Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com

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