la vie surchargée des hommes politiques ivoiriensCÔTE D'IVOIRE 

Il ne faut pas se référer à la législation française.

Pour ceux qui citent la législation française pour se donner bonne conscience, nous voudrions leur dire qu’en France, où nous vivons, les périodes électorales ne font pas peur à la population, parce qu’une élection n’est qu’un jeu démocratique qu les africains ne l’ont pas encore compris ou font semblant, parce qu’ils sont de mauvaise foi.

Quand on veut se référer aux autres, il faut voir si soi-même, on est dans la vérité. Tous les partis politiques ivoiriens, du coup sont devenus frénétiques, insensibles et les supporters qui devaient les emmener à la raison sont plus déterminés à en découdre qu’ils nous donnent l’impression qu’aucun d’eux n’aime la Côte d’Ivoire.

On parle de loi au-dessus de tout, certes, mais qui font les lois ? Et pourquoi ces lois sont-elles devenues comme le socle de vie dans une nation ?

Est-ce que tous ces vacarmes à l’horizon pour enflammer le tissu social, est-ce à dire que c’est pour le bien du peuple ivoirien ?

En France, le jour du vote, les électeurs se dirigent vers leur centre de vote et chacun montre sa pièce d’identité, remplit l’urne de son bulletin, ressort et a posé sa signature pour dire qu’il a voté et dehors, il n’y a aucun son de trouble à l’ordre public, est-ce le cas en Côte d’Ivoire ? Alors pourquoi comparer ce qui ne l’est pas pour justifier les atrocités de demain car tout concourt à l’affrontement aux prochaines élections.

Si les responsables des institutions qui régissent les élections en Côte d’Ivoire veulent citer des exemples pour se donner de la morale, l’exemple de la France ne sied pas à la Côte d’Ivoire.

Rien n’a encore commencé, le fait d’interdire le président Gbagbo sur la liste électorale, certains jubilent comme si c’était, une victoire lors d’une finale de football. Pour la mort qui vient, elle donne de la joie à certains et on prétend aimer ce pays. Si d’ordinaire, ces élections en Côte d’Ivoire se déroulaient comme dans une vraie démocratie car celle-là est trop empreinte de violence, aucun ivoirien ne ferait ses amulettes pour fuir sa demeure, mais ce n’est pas le cas.

Les exemples du passé ne font aucun effet sur la conscience de ceux qui prie,nt pour la déchirure de ce pays. 

Pourtant, ils ont un ministère dédié à la paix et on ne lui laisse aucune marge de sensibilisation si ce n’est pas pour le mettre au pilori. Si la France était située en Afrique, Macron se serait balayé par des coups de force par son impopularité. Si la même france était en Afrique, elle ne serait pas permise d’organiser des élections sous l’égide de son ministère de l’intérieur.

Dans la législation française, il n’y a pas de prisonniers politiques. Dans la législation française, on ne ,poursuit pas les opposants pour l’expression de leurs opinions.

Le pays court encore des risques et il y a encore des gens qui encouragent ces cruautés à venir et qui sont proches.

Il ne faut pas comparer ce qui ne l’est pas. La législation française organise des élections propres et sans incidents.

Les mêmes causes vont produire les mêmes effets et il y a des gens qui sont heureux de voir leur pays détruit. Quelle abomination !

Il faut tranquilliser les populations au lieu de réciter des cours de droit en se servant du faux exemple de la législation française. Si vous voulez les rassembler, il faut commencer par organiser des élections démocratiques, sans crainte, ni de morts ni de troubles à l’ordre public.

                         Joël ETTIEN 

   Directeur de publication: businessactuality.com

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