Non au génocideA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Que veulent les ivoiriens, le génocide ou le développement?

Que cherchent les ivoiriens, le génocide ou le développement ? Pourquoi, c’est toujours sur le continent africain que les africains eux-mêmes scient l’arbre sur lequel ils sont assis pour se plaindre ? Je suis un africain et voilà ma vision du monde dont je rêve et dont je pense juste pour tout le monde.

Progrès ou génocide ?

Je refuse de faire partie de ces intellectuels apathiques qui préfèrent sacrifier le droit à la vérité au profit d’un silence coupable, c’est pourquoi, depuis longtemps, je ne fais que crier, attirer l’attention et personne ne m’a cru et j’ai été conspué, vilipendé, injurié et trainé dans la boue, mais un diamant dans la boue, reste toujours un diamant. Je refuse de faire partie de ces intellectuels qui jouent à l’hypocrisie, la lâcheté et la presse intellectuelle. Cette vérité dont je me suis fais sienne, n’est pas nécessairement à juger ou à prendre partie pour ou contre, mais juste la vérité.

Demain, ceux qui arrivent auront droit à cette vérité, alors qu’elle s’éloigne de la vue de ceux qui prétendent être les devanciers. Ils déforment tout sur leur passage pour leur simple intérêt sans penser à la postérité et ils sont accompagnés de suiveurs tribalistes, régionalistes et clivants. Nicolas Boileau disait et je cite : « rien n’est plus beau que le vrai, le vrai le seul est aimable ; il doit régner partout, et même dans la fable. De toute fiction l’adroite fausseté ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité ; » fin de citation.

Honoré N’gbanda Nzambo Ko Atumba, dans son ouvrage intitulé : « Ainsi sonne le glas ! les derniers jours du Maréchal Mobutu » écrivait à la page 348 et je cite : « je crois que le courage et l’honnêteté intellectuelles nous obligent à reconnaître objectivement la part de chacun dans toute entreprise.

Je crois que l’heure est venue de rendre compte de la vérité à notre peuple et de mettre les générations à venir en garde contre nos bêtises et nos erreurs, qui ont détruit le patriotisme combien riche que Dieu nous a donné. L’heure est aussi venue pour que dans l’humilité, nous demandions pardon à notre peuple et à nos enfants, aujourd’hui meurtris dans la misère, à cause de nos bêtises et de notre égoïsme.

Militer pour le développement et non pour un génocide

Laisser les morts enterrer les morts, comme le disait Jésus et occupons-nous du présent et de l’avenir… »

Quelle nation pour succéder à la république ? Certains comme les Liadé Gnazégbo proposent des états fédéraux, fondés sur les tribus et d’autres vont jusqu’à proposer les gouvernorats, après plusieurs années de l’acquisition de fausses indépendances. Il faut s’arrêter pour réorienter de nouvelles visions en fonction de nos réalités, nos us et coutumes et être soi-même sans copier l’autre.

Ils sont tous partis, nous laisser sur le bord de la route et nous sommes toujours à l’étape primaire, à nous offrir la souffrance, par des guerres et des luttes de pouvoirs singés sur leur modèle. Qui sommes-nous, en réalité ? Il faut que le passé nous serve et que les erreurs et nos bêtises soient des soupapes pour faire actionner notre moteur de recherche. Si on ne tire jamais de bilan, on va où et pourtant, ce sont nos matières premières, nos sous-sols qu’ils viennent expropriées pour alimenter leur quotidien.

Dans tout ça, ceux qui nous gouvernent, ne vivent pas les mêmes quotidiens, c’est pour cela que beaucoup d’africains souffrent. Mais hélas, on restera encore longtemps, puisqu’ils ne vivront jamais cet enfer.

Alors il faut que les ivoiriens militent pour le développement et non, pour le génocide.

                                                                Joël ETTIEN

                Directeur de publication : businessactuality.com   

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