grossesses en milieu scolaire, les élèves en dangerA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire/grossesse en milieu scolaire: quel avenir pour les filles scolarisées face aux prédateurs et criminels sexuels?

La grossesse en milieu scolaire en Côte d’Ivoire, n’a pas encore trouvé de solutions.

La grossesse en milieu scolaire continue de faire rage

Le journal lemonde Afrique, vient de publier un article sur la grossesse en milieu scolaire en Côte d’Ivoire, dans sa publication du 5 févr.-20, intitulé : « la Côte d’Ivoire encore loin du zéro grossesse à l’école »

A la suite de ce constat, M. Liadé Gnazégbo a produit ce point de vue suivant : « le journal lemonde titre : « Côte d’Ivoire : 3700 cas de grossesses précoces chaque année dans les écoles ivoiriennes ». Il poursuit M. Liadé, voilà encore une humiliation ou une régression de plus, le pays est envahi de voyous qui profitent de la misère et de la pauvreté de certains parents. La théorie du grand remplacement est devenue endogène et endémique, fin de citation.

Le constat a été fait depuis 2013 où l’éducation nationale ivoirienne a voulu faire de la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire, une de ses priorités, mais on dénombre encore autour de 3700 cas chaque année. La question que nous posons à ce service de lutte contre ce fléau, avec quoi, comment et avec quels moyens qu’il lutte contre ces prédateurs et criminels sexuels ? Comment sont-ils réprimandés et qui ont été culpabilisés, quelle sentence la justice leur a infligés et où ils sont internés et dans quelle prison ?

Un taux de grossesse exorbitant

3700 cas de grossesses chaque année, c’est impensable et inadmissible que l’école serve de lieu de prédation sexuelle sur des mineures de -18 ans et cela n’effleure personne. Comment faire avec un tel chiffre de grossesses, c’est-à-dire qu’on engrosse 1 écolière par minute, en Côte d’Ivoire.

N’est-ce pas là, le rôle de l’église qui doit lutter que de vouloir marcher pour des causes politiques ?

Politiquement parlant, ce sont des constats qui démontrent que l’opposition ivoirienne est dans une autre logique de collaboration pécuniaire que de s’occuper de la lutte contre ces misères à ciel ouvert au lieu de passer tout son temps, dans des conférences et meetings à en plus finir. Mais en même temps, on comprend aisément leur attitude parce qu’aucun leader politique, n’a son enfant scolarisé dans les écoles ivoiriennes.

Le reporter du journal lemonde, s’est rendu au nord de la Côte d’Ivoire, dans la ville de Niakara pour se rendre à l’évidence. En Côte d’Ivoire, on enceinte une élève chaque minute. La dernière image affreuse, c’est une fille de 10 ans, qui a succombé à la suite de son accouchement et une autre du même âge, avec un bébé sous les bras non reconnu par le géniteur. Cette dernière serait abandonnée par ses parents et la pauvre, est obligée d’élever seule à son âge un bébé.

Recueillant des points de vue, le reporter a accordé à Salimata, son micro et voilà sa réponse : « je suis tombée enceinte avec un homme de 27 ans alors que j’en avais 16. Lui ne vit pas ici. Quand ma mère est absente, j’emmène mon bébé en classe avec moi. »

Sur quoi repose donc cette politique qui ne prend pas en compte, la sécurité et la formation de la jeunesse et qui donne toujours des sons discordants en indice de développement pédagogiquement fallacieux ? C’est quelle politique cousue sur du fil de contre-vérité, relevant des priorités inexistantes sur la formation et la scolarisation des jeunes, qui deviennent des proies faciles à des criminels sexuels qui sévissent sans crainte dans un pays dit démocratique ?  

Quel avenir pour ces filles qui, très tôt ont connu la douleur de la maternité, avec des enfants abandonnés sous les bras qui, eux-mêmes aussi, leur avenir est compromis ?

C’est un drame ce qui se passe dans les écoles ivoiriennes et dont on feint de s’en occuper alors que c’est une volonté poudreuse et manifeste sinon, pourquoi, l’état n’arrive pas à prendre ses responsabilités que d’ouvrir l’avenir de la jeunesse ivoirienne, dans l’obscurantisme au profit d’une justice à plusieurs vitesses ? Comme si tout était fait sciemment pour répondre à des crimes rituels pour des besoins cachés de domination.

                                                                                              Joël ETTIEN

                           Directeur de publication : businessactuality.com

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